Camille (1) : La première fois
Ça y est, tu t’es enfin décidée ! Après de nombreux messages et de nombreuses hésitations, tu as franchi le pas : tu vas recevoir ta fessée ! Tu te dis que tu dois être un peu folle… Aller recevoir une fessée, toi qui n’en as plus reçu depuis tes douze ans ! Dans ta tête tout se bouscule, souvenirs et émotions. Tu as l’estomac noué mais qu’importe, tu avances ; il serait trop bête de faire demi-tour maintenant.
Les dix minutes de trajet qui te séparent du bar où vous vous êtes donnés rendez-vous t’ont semblé des heures, mais ça y est, tu es arrivée.
Tu reconnais aisément Nicolas, ton fesseur, d’une part parce que c’est le seul adulte qui a un carnet de correspondance de collégien sur lequel est écrit ton prénom, d’autre part parce qu’il t’avait envoyé sa photo : mince, la trentaine, plutôt classe.
Nerveuse, tu lui fais furtivement la bise et t’assois. Vous commandez et discutez de tout et de rien pour détendre l’atmosphère mais la conversation s’oriente vite vers le sujet qui nous intéresse… Il te raconte qu’il y a cinq, il a fait le même chemin que toi pour lui aussi recevoir une fessée des mains d’un inconnu. Il en rigole en se rappelant de la peur mêlée d’envie qu’il avait… Tu le regardes dans les yeux et lui sourit. Tu ne lui avoues pas, même s’il doit s’en douter, que c’est un peu pour ça que tu l’as choisi lui, il sera sans doute plus attentif à tes craintes et désirs…
« On y va ? » dit-il en se levant.
Tu te lèves également et hoche la tête.
« Tu sais rien ne t’y oblige… »
Tu esquisses un léger sourire et il te met une petite tape sur les fesses qui te fait instantanément rougir.
Le chemin vers ton appartement est relativement silencieux, tu marches légèrement en retrait, comme une gamine qui sait ce qu’il l’attend une fois rentrée, un œil rivé sur le carnet, l’autre sur le sac qu’il porte. Tu t’imagines qu’il doit contenir les instruments qui vont bientôt s’abattre sur tes fesses…
Vous êtes enfin arrivés, vous pénétrez dans l’appartement et vous dirigez vers le salon. Il pose alors son sac, brandit le carnet et le tape plusieurs fois contre sa main.
« Alors mademoiselle, on a beau être à la fac on se conduit encore comme une gamine, on sèche les cours et on chahute ! Qu’avez-vous à dire pour votre défense ?
– Euh… »
Tes yeux fixent tes pieds, comme si, à cet instant, c’était ta seule échappatoire.
« Moi je crois que qui se conduit comme une gamine doit être punie comme une gamine ! C’est une bonne fessée dont tu as besoin ! Mais d’abord va te changer et mettre une tenue un peu plus sérieuse ! »
Ne pouvant plus reculer, tu files dans ta chambre et reviens quelques minutes plus tard vêtue comme une étudiante modèle : jupe, socquettes, chemisier, ballerines. Nicolas a disposé une chaise au milieu du salon, mis un peu de musique et attend assis ton retour.
« Ah, voilà une tenue plus convenable pour une jeune fille qui va prendre une bonne tannée ! Allez, viens. »
Tu te sens un peu ridicule mais viens t’allonger en travers de ses genoux. Il te tapote légèrement les fesses comme pour en jauger la consistance.
« Drôle de sensation de retrouver à 25 ans en travers des genoux d’un quasi-inconnu pour se prendre une fessée, n’est-ce pas Camille? »
Sans attendre de réponse, une première claque s’abat et te fait pousser un petit cri de surprise. Il marque alors une petite pause, passe sa main dans tes cheveux et reprend doucement la fessée. Après une vingtaine de claques, tu sens ta jupe se relever. La fessée se poursuit ainsi quelques instants. Ta croupe commence à avoir une jolie teinte rosée. Nicolas s’arrête alors, glisse ses deux pouces sous les élastiques de ta culotte…
« Non, s’il te plaît pas cul nu !
– Sachez mademoiselle qu’une fessée se donne toujours fesses nues. Levez-vous et mettez vos mains sur la tête. »
Tu obéis. Il dégrafe ta jupe, qui tombe à tes pieds, puis il baisse ta culotte à mi-cuisses et se lève.
« Je crois que cette rébellion mérite une punition supplémentaire. Quelques coups de martinet après la fessée manuelle seront les bienvenus pour te remettre dans le droit chemin. »
Tu acquiesces d’un léger hochement de tête, regardant, honteuse, ta jupe à tes chevilles. Nicolas sort alors de son sac un martinet, un vrai comme on pouvait en voir dans les sixties. Il t’attrape par le bras, s’assied, te fait basculer sur ses genoux, pose le martinet sur ton dos et reprend la fessée.
Les claques sont plus piquantes sans la mince protection de coton ; elles sont aussi plus rapides. Tu commences à gémir et te trémousser. Nicolas alterne alors entre série de claques et caresses, s’attardant parfois sur ton intimité pour augmenter ton trouble et ton humiliation. Ce petit jeu continue quelques minutes. Tes fesses sont maintenant bien rouges. Tu sens son bras resserrer son étreinte et tu ne sais que trop ce que cela signifie. Les claques sont maintenant beaucoup plus rapides et plus fortes, tu n’essayes pas de résister et t’abandonnes à la fessée. Tes jambes battent impudiquement l’air, tu pousses des petits cris et sens une étrange chaleur envahir le bas de ton ventre. La série cesse aussi brutalement qu’elle avait commencée.
« Voilà ce que j’appelle une bonne fessée, dit-il en te caressant le bas du dos. Relève-toi et va un peu méditer au coin. »
Tu te relève,s un peu chancelante, comme ailleurs.
« Déshabille-toi entièrement, que je puisse mieux admirer le contraste entre tes fesses et le reste. »
Tu t’exécutes et vas te placer au coin, les mains sur la tête. Il sort sur le balcon fumer une cigarette et tu sens un léger courant d’air frais parcourir ton corps nu, une autre sensation qui t’était inconnue.
« Bon tu n’as pas oublié que tu as gagné le martinet ?
– Non, Monsieur, dis-tu d’une petite voix, n’osant croiser son regard.
– Bon, vu que c’est une première et que tu as déjà reçu une bonne fessée, je ne serai pas trop sévère… Par contre tu vas être punie dans une position particulièrement humiliante…
– Mais Monsieur… murmures-tu.
– Tu préfères peut-être être punie sévèrement et avoir des coups de strap en bonus ? » dit Nicolas en se dirigeant vers son sac et en sortant une longue bande de cuir avec laquelle il te tapote les fesses.
« Alors ?
– Pardon Monsieur. Je crois que préfère et mérite une punition humiliante. »
Tu n’en reviens pas toi-même de ce que tu viens de dire, ni de cette délicieuse honte ni de cette excitation, associée à la cuisson de tes fesses, qu’elle te procure…
« Je préfère ça. Allons dans ta chambre.
– Oui, Monsieur.
– Assieds-toi au bord du lit. »
Assise, tu regardes craintive les lanières du martinet. Il t’attrape alors par les pieds, te bascules sur le dos et de donne sans ménagement une vingtaine de coups de martinet sur les fesses et les cuisses. La morsure des lanières vient raviver la chaleur de tes fesses mais aussi celle dans le creux de tes reins. Il jette alors le martinet sur le lit et sort de la chambre. Tu restes ainsi allongée de longues minutes, comme sur un petit nuage, le picotement de tes fesses faisant monter ton désir.
Tu as une envie folle de te masturber mais tu n’oses pas ; peut-être va-t-il revenir et là, c’est sûr, c’est la strap… non pas que n’aies pas envie d’essayer, mais pas sur tes fesses qui doivent déjà être écarlates ! Tu te lèves, va voir dans la salle de bain adjacente : elles sont déjà d’un beau rouge. Tu bois un verre d’eau pour te remettre de tes émotions et retourne t’allonger dans la chambre. Nicolas reviens quelques instant après avec tes vêtements, la strap et un tube de crème.
« Ne t’inquiète pas Camille, c’est fini ! C’est juste au cas où je t’aurais trouvée en train de t’amuser. Et puis même, ça aurait juste pour dire ! Je crois que c’était déjà une belle fessée, surtout pour une première !
– Oui, c’est vrai ! Mais je t’avoue, dit-elle avec un petit sourire espiègle, que j’y ai pensé aussi, à la strap… Je crois que ces mauvaises pensées valent bien deux coups, juste pour voir…
– Je pense que tu as raison. Allez, mets un coussin sous ton ventre et allonge-toi. Après, si tu veux, je te passerai un baume sur les fesses. »
CRAC
AÏE !
CRAC
OUH !
« Oui, ça pique ! »
Nicolas dépose alors deux noisettes de crème et masse délicatement tes deux globes rouges et chauds.
« Rhabille-toi, et ne traîne pas trop, dit-il en lui faisant un clin d’œil.
– T’inquiète, dit-elle en lui rendant son clin d’œil.
Quelques minutes plus tard tu le rejoins et vous échangez vos impressions tout en programmant la prochaine rencontre…
Camille 92
Merci !