Première fessée punitive

Première fessée punitive

Je suis assise sur le canapé. Exceptionnellement, j’ai mis la télé… mais je ne l’écoute même pas. Je sais qu’il sera là dans quelques minutes.

Il me l’a promise il y a deux jours. « Cette fois tu vas être punie pour de bon. Tu la veux ta fessée ? Tu vas l’avoir. Une vraie, cul nu. Attends dimanche et ne t’avise pas de faire d’autres bêtises d’ici là ou c’est le martinet que tu recevras. »

Deux jours à me poser des questions. Plaisantait-il ? Un martinet… c’était sûrement pour me faire peur… et j’avoue ça a très bien marché. Nous n’en avons pas, mais le mot a résonné en moi et j’ai pâli.

La fessée c’est mon truc à moi, mon fantasme. Lui n’aime pas, il a peur… Il m’en donne de petites, parfois, si j’insiste vraiment, mais je sens bien qu’il se force… Et encore : ce ne sont pas des fessées type « discipline domestique » mais des préliminaires un peu coquins, des caresses appuyées, parfois des tapes maladroites, sur un fessier aussitôt et longuement massé… Loin de ce qu’il me faudrait pour enfin me laisser aller.

Pleurer. Enfin pouvoir pleurer et me libérer de mes tensions… Ne plus être cette femme aux trop nombreuses responsabilités… Juste le temps d’une fessée… Fantasme puissant, impérieux besoin.

J’attends sur le canapé.

J’ai tellement envie. Envie ? Non. J’en ai besoin. Besoin de me sentir aimée, encadrée, protégée… corrigée.

J’attends et j’angoisse.

Une vraie fessée, cul nul…

J’entends la porte qui s’ouvre, je serre les cuisses… J’espère et j’appréhende… Je mouille, malgré moi…

Il se tient devant moi, le regard sévère, et m’ordonne de venir.

J’ai envie de lui sauter au cou, de l’embrasser et de lui demander pardon. La peur veut gagner la partie. Mais peur d’une petite fessée ? Non… Je suis très dure au mal, je ne verse que rarement une larme. Peut-être peur de l’humiliation, peur de lâcher prise autant que j’en ai besoin… mais aussi peur d être déçue.

« Viens ici j’ai dit. »

Je m’exécute, et un million de pensées traversent mon esprit. Pourvu qu’il ose enfin… Pourvu que je n’aie pas trop mal… Pourvu qu’il m’emmène au bord, tout au bord de mon seuil de tolérance… J’ai besoin de ça… Je le sais… Passé trouble, besoin d’être corrigée… mais cette fois, par amour.

Une tape forte sur le jean me fait sursauter. « Monte ! »

Je grimpe l’escalier rapidement pour éviter une deuxième tape, plus vexante que douloureuse. Arrivée à la chambre, je ne sais où me mettre. J’ai envie de me cacher sous la couette. Pourtant, c’est bien moi qui l’ai voulue, cette fessée-là…

J’attends peut-être deux ou trois minutes… une éternité pour moi.
Quand ses pas résonnent dans l’escalier, un vide se crée dans mon ventre.

Je respire lentement, je gère… Il est hors de question que je montre mon angoisse…

Je reste debout, fière… Trop fière, comme d’habitude…

Il tient une brosse dans sa main, et j’ai de plus en plus de mal à cacher ce qui se passe en moi.

Je me sens blêmir un peu… et je m’entends dire « Même pas peur, t’es même pas cap »… mots que je regrette à l’instant même.

Il m’empoigne et me tire à lui en s’asseyant sur la chaise.

Je reste interdite, ce qui en dit long vu que, d’habitude, je discute, ris et commente les petites fessées plaisir que je reçois.

Il défait mon jean.

Dans un dernier moment de rébellion, je le tiens par derrière afin qu’il ne puisse pas le baisser. Il m’agrippe le bras, me fait lâcher prise, m’assène une tape sur la main et baisse d’un coup le jean.

Il me tourne brusquement sur le côté. Je reçois trois claques fortes sur la culotte et me retrouve couchée sur ses genoux. Surprise et vexée, je sens mon regard s’embuer… mais ma fierté m’empêche de pleurer.

« Ne bouge plus. Je ne veux plus t’entendre. »

Ma culotte étant encore en place, je me rassure : je sais qu’il va me fesser pas trop fort. Je suis en terrain connu. Mais voilà qu’il agrippe le sous-vêtement et le descend d’ un geste brusque, presque rageur.

Matée, je préfère me mettre en mode silence.

La première claque est forte, très forte mais je serre les dents…

J’essaye de me rassurer… Les claques fortes, il les réserve pour la fin, quand je les réclame… jamais plus de 3… alors je compte mentalement…

2… 3… 4… J’ai mal et je commence à avoir un peu peur… Quand sa main se lève à nouveau, je sens mes yeux devenir humides. La peur m’étreint.

5… 6… 7… Je ne compte plus, je serre les jambes, les fesses et essaye d’éviter cette pluie de claques… cette fessée trop vraie. Je pleure un peu, en silence… Toujours cette foutue fierté.

Je mets ma main sur mes fesses pour les protéger mais il la prend aussitôt et me la coince dans le dos, dans un geste tendre mais ferme, et continue la fessée.

Mes jambes commencent à s’agiter.

Je n’ai du recevoir qu’une vingtaine de claques mais, vexée, décontenancée par sa soudaine volonté j’ai l’impression d’en avoir reçu 100.

J’ai envie de demander pardon, de lui dire que là c’est bon, j’en ai eu assez… mais je ne peux pas.

Il s’arrête enfin.

Sa main libre me caresse, me soulage et il me parle enfin, m’explique posément que mon comportement puéril est inacceptable, que mes crises d’humeur sont intolérables et qu’il est de son devoir de me punir, pour me protéger de moi-même.

Alors que je me détends sous ces caresses, je m’aperçois que je mouille au point d’avoir trempé son pantalon et que j’ai envie, fortement envie de lui.

Il arrête de masser et attrape la brosse.

« Je sais que tu as besoin de craquer, de pleurer. Je sais que tu comprends que je n’ai pas le choix. »

La brosse, je ne connais pas, mais je l’appréhende et je m’affole.

« Tu n’oseras p… »

Ma phrase meurt dans un cri à peine étouffé. Un tout petit coup de brosse… mais ça fait mal ! Il a osé, et je comprends qu’il va me fesser jusqu’aux larmes.

Je sens sa main se lever et je pousse un « aïe ! »… une ou deux secondes avant que la brosse m’atteigne.

J’ai tellement peur. J’ai l’impression que, s’il continue, je vais finir par faire pipi.

Sa main se lève à nouveau, haut, trop haut… Je contracte tout mon corps.

Le coup me fait pousser un cri. Pourtant, il n était pas réellement très fort… Mon homme a freiné sa main juste avant.

Il veut me faire peur, et c’est franchement réussi.

Je pleure, autant à cause de la trouille que de la vexation.

Il pose la brosse et continue à me fesser à la main. Fort, mais moins intensément qu’au début. Une fessée rythmée, implacable… Ça dure suffisamment longtemps pour casser mes dernières résistances.

Mes larmes silencieuses sont devenues de vrais sanglots.

Alors seulement il me redresse, jean et culottes toujours baissés.

Il m’étreint et je reste là, dans ses bras, le visage enfoui dans son épaule. Je pleure encore un peu puis je l’embrasse en le remerciant.

D’autres jeux peuvent commencer…

38 commentaires

  1. J ai adorée du début à la fin !

  2. J’adore vos récits, bravo. Continuez 🙂

  3. Merci a tous…
    Vous me donnez envie de continuer…et mes bêtises…et mes récits.
    L un n allant pas sans l autre…

  4. J’aime beaucoup aussi :), ça me parle bien tout ça :p

    • Heureuse que ça vous «parle».
      Je récidiverai donc….
      A écrire bien entendu…pas a faire des bêtises…hum…..

  5. Très joli récit. 🙂

  6. Belle écriture ! Les émotions passent à travers les mots et nous atteignent…
    Bravo!

    • Cher professeur,
      Très heureuse que mon recit vous plaise.
      Si je ramène une bonne note a mon homme j échapperais peut être a ma prochaine fessée…Mais, en ai je envie…d y échapper ?

  7. Récidivez! Récidivez! Pour ma part, je ne demande que ça. Je deviens un inconditionnel de vos récits. On la vit avec vous cette fessée. On est partie prenante de vos émotions. On se sent là.

    • Cher francois-fabien…ne vous inquiétez donc pas.
      Ce n est ni les interdictions, ni les fessées pour les avoir ignorés qui me feront arrêté….
      Au contraire…

  8. récit très agréable à lire 🙂 très rythmée et fluide bravo !

  9. Comme les autres, j’ai beaucoup aimé, merci.

  10. Je trouve @mi-ange beaucoup de fraîcheur et de spontanéité dans votre récit. C’est précis mais jamais impudique, très équilibré. Merci de nous faire partager votre expérience.

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