
Endurance
Pour ceux qui n’ont pas encore lu mes précédents récits, petite piqûre de rappel (ou fessée de rappel si vous préférez)…
La semaine dernière, j’ai cumulé les bêtises (les grosses, sinon ce n’est pas drôle), la dernière en date étant de m’être inscrite sur ce site alors que j’en avais eu l’interdiction… de m’y être inscrite et d’y avoir laissé un récit… un peu trop personnel au goût de mon homme… (Il n’a pas encore vu que j’avais posté d autres récits, ouf !).
Les fesses à peine remises, je communique très poliment avec un monsieur… ou deux… sans aucune ambiguïté s’entend. Seul hic, mon portable bipe alors que nous sommes couchés ensemble, mon homme et moi. Je n’ai pas éteint le son des notifications…
Une fois… Deux fois… Voyant que je ne réagis pas, il sent bien que ce n’est pas normal, et prend le téléphone. S’ensuit une explication. Il comprend. Oui, bien sûr… Mon homme est un amour de patience et de compréhension. Mais… Oui, il y a toujours un « mais ». Il m’explique que c’est dangereux de parler à des inconnus.
« C’est bon, j ai pas cinq ans ! »
(Vous ai-je déjà parlé de mon incapacité à me taire quand c’est nécessaire ?)
Je vois qu’il encaisse mon coup de sang. Il reste pragmatique et me lance un…
« Bon, demain soir, quand tu seras calmée, nous parlerons de ça. La discussion risque de s’éterniser : Waldo sera des nôtres. Tu prendras tes dispositions. »
Me voilà donc à ruminer, non seulement la nuit entière mais aussi le lendemain, au travail. Inutile de vous dire que, côté concentration, il y avait à revoir… Le soir venu, je retourne chez moi. Une chance que je ne me trompe pas de route, tellement je suis inquiète.
En rentrant tout est éteint ; il m’attend dans la chambre, je le sais. Je file « prendre mes dispositions », traduisez : aller faire pipi, ce qui m indique que la fessée va durer un certain temps. Puis je monte, confiante en mon homme (qui, je le sais, est toujours tendre et doux) et en mon seuil de douleur. Confiante… Enfin… J’essaye de me le faire croire.
Je souris bravement (qui a dit bêtement ?), sourire qui s’efface à la vue de la chaise. Martinet, cuillère bombée, cuillère plate, raquette de ping pong et brosse a cheveux y sont posés… Heureusement que nous n’avons pas encore reçu le paddle… Je fais aussitôt demi-tour, comme pour m enfuir, mais je ne vais nulle-part : mon poignet est déjà dans la main de l’homme.
« Non non, pas de ça. Tu as tout fait pour l’avoir, cette fessée. Il faut que tu l’assumes. »
Il m’attire à lui, m’embrasse tendrement et baisse mon pantalon.
« Tu cumule trop de grosses bêtises pour que je ne comprenne pas que tu as besoin que je te fasse craquer. Je te rassure tout de suite, je vais m’y employer. »
À vrai dire non, il ne me rassure pas du tout, mais je me place sur ses genoux, la tête près d’un coussin. Non, pas pour le confort : j’ai seulement peur de devoir étouffer quelques cris.
Il commence une fessée très forte et relativement rapide. Je pousse des grognement étouffés (comme quoi, j’avais raison pour le coussin). Malgré ma position, qu’on pourrait qualifier d’inconfortable, je me mets à discuter, entre deux « han ! Outch ! ».
« Je vais recevoir une fessée courte et forte alors ? Outch ! Et pas… Ouhla ! … une fessée longue et douce ? »
Cinq claques particulièrement sonores et cuisantes me font taire.
« Ni l’une, ni l’autre : tu auras une longue fessée très forte. »
Et il continue à me fesser fort, à un rythme soutenu, sans caresse : il faut toujours prouver ce qu’on avance. Je mets très vite ma main sur mes fesses, mais elle rejoint mon dos tout aussi vite. Mes fesses commencent à me piquer sérieusement et je les balance tantôt a droite tantôt à gauche pour atténuer le feu et éviter les claques. Toujours aussi attentionné, mon homme prend ma taille et me replace, puis attrape ma deuxième main pour tenir mes deux poignets ensemble.
« Ne bouge plus. Plus un mouvement ! »
J’avoue que là, j’ai un peu peur tout de même… Il continue la fessée. Les claques sont brutales mais il n’y a aucune violence dans son geste. Il me réexplique que j’ai besoin de craquer, que je devrais lâcher prise, que ça irait mieux après. Puis il s’arrête. Je suis en nage. Son pantalon et mon entrecuisses sont trempés. Hum… Je lui dirai que c’est la chaleur qui a provoqué ça…
Il prend la raquette et continue sa besogne. Entre le bruits des claques et mes cris, les voisins doivent se demander ce qu’on fait.
« Ah ! Outch ! Merde, tu fais pas semblant ! »
Non, il ne fait pas semblant, et j’ai vraiment mal. J’essaye de pleurer. Je gémis, avec ce son caractéristique des pleurs mais, se penchant vers moi, il s aperçoit qu’aucune larme ne coule de mes yeux. Mince… Ce n’est pas faute de le vouloir… Il repose la raquette de ping pong (15 à 15, balle au centre).
Waldo (oui, notre martinet a un prénom) entre en scène, et il a des choses à me dire, visiblement. Je ne l’écoute qu’à peine, trop occupée à déranger les voisins par mes « Ouhla ! Outch ! Han ! Mais euh ! ». Je ne sais pas pourquoi mais il y a deux choses que je n’arrive jamais (ou presque) à faire : hurler « aïe », comme tout le monde… et pleurer (et là, sur le coup, c’est très ennuyeux). Waldo n’insiste pas (mes fesses 1, Waldo 0).
Mon homme essaye donc la brosse. Sans vouloir commander mon corps, là j’ai vraiment, vraiment très mal… Les voisins vont finir par appeler la gendarmerie… Alors si une ou deux larmes voulaient bien sortir, elles seraient les bienvenues…
Mon homme commence par deux coups pas excessifs. Pas de jalouses : chaque fesse y a droit. Il prend ensuite tout son élan et frappe deux autres fois. J’hurle les deux fois, à réveiller tout le quartier… mais pas une larme. Elles veulent un Gps ou quoi ? Je sens que mon homme s’épuise.
« Tu n’arrive toujours pas à craquer ?
– Non… mais j’ai mal… vraiment… (J’en profite pour reprendre mon souffle.)
– Alors je vais continuer.
– Non, s’il-te-plaît. C’est foutu, je n’y arriverai pas. Tu vas me mettre le cul en sang. »
Il semble réfléchir. Les marques ne font pas partie de notre jeu, et j’en ai probablement déjà de belles qui se forment… Il finit par remonter ma culotte, me positionne à quatre pattes, le cul remonté, les épaules touchant les draps. Et je me détends, stupidement… (J’espérais une levrette ou quoi ?) Faut dire que, bizarrement, je ne me suis aperçue du reculottage que plus tard.
Il pose sa main gauche entre mes épaules, prend un élan formidable, et je pousse un cri qui ne l’est pas moins. La claque a déplacé mon corps de plusieurs centimètres vers l’avant. Il me replace aussitôt, et un autre cri que je ne peux contrôler me fait craindre d’attendre bientôt les gendarmes. Les cloisons sont fines chez nous…
Je m’écroule sur le côté en tenant mes fesses et en poussant des cris de souris. Je vois qu’il m’attend. Je me remet bravement en place… Pour recevoir une nouvelle volé de coups… Cette position tend la peau de mes fesses à l’extrême et les claques font vraiment très mal. Il s’arrête soudain.
« Ça fait une heure que je te mets la fessée. Tu verrais tes fesses… Il y a déjà des bleus… Je crois que tu as eu ton compte. »
Il m’aide à me blottir contre lui (oui, là j’ai vraiment besoin d’aide…). Le moindre mouvement m’arrache un couinement. Mon homme s’amuse beaucoup de me voir bouger en faisant attention de garder mes fesses loin de tout contact.
Il a fait ça pour moi, je le sais… Il a tout fait pour que je craque… Mon armure est trop solide, mais il m’aime assez pour avoir essayé… encore et encore…
La soirée ne fait que commencer ; c’est à moi de m’occuper de lui. Les voisins vont être contents : la suite ne fait pas de bruit…
mi-ange
@jeanmi51.
Rien de mieux que la main, on est bien d’accord.
Cuir contre cuir.. Mais pas forcément celui des London Tanners…