Grasse matinée

Grasse matinée

Il y a des jours comme ça. Des jours où l’on ferait mieux de rester au lit, de n’émerger que tard dans la journée, lorsque le vent a tourné, que tous les problèmes ont été réglés sans nous. C’est ce que pensait Christelle ce matin là. Elle s’était levée tard, trop tard, sachant qu’elle n’aurait pas le temps de faire tout ce qu’elle avait prévu. Le petit déjeuner avait été avalé à toute vitesse alors que d’habitude, le samedi, elle aimait bien prendre son temps. Pierre dormait encore lui, bien sûr, et c’était elle qui devait sortir pour faire les courses. En plus, elle allait passer la journée à faire de la cuisine car ils avaient invité des amis pour dîner.

Bien évidemment il y avait foule au supermarché ce samedi matin et les nerfs de Christelle avaient failli lâcher plus d’une fois au contact de tous ces gens qui s’agglutinaient dans les rayons, qui traînaient aux caisses ou dans le parking. Lorsqu’elle rentra vers onze heures elle était à prendre avec des pincettes et Pierre en fit les frais. Elle le trouva tranquillement assis au salon en train de boire son café et cela l’agaça davantage encore.

« Bien sûr quand il s’agit de faire les courses toi tu décides de faire la grasse matinée…

– Tu sais bien que j’ai eu une semaine difficile et que, depuis le début de la semaine, je n’ai eu que des nuits de cinq heures. Tu ne peux pas me reprocher de profiter un peu le samedi matin.

– Tu pourrais au moins m’aider à porter les sacs. »

Pierre se leva et la tasse de café à la main la rejoignit dans la cuisine où elle commençait à s’agiter.

« Si tu m’avais appelé sur le portable en arrivant, je serais venu t’aider à décharger la voiture… Et puis tu pourrais commencer par me dire bonjour.

– Oui oui, bonjour… Je n’ai pas beaucoup de temps, j’ai encore le repas à préparer. Tu sais qu’on a des invités ce soir mais toi tu ne t’en préoccupes pas…

– Je te signale que c’est toi qui as eu l’idée de cette invitation alors que, compte tenu de ma semaine de boulot, j’aurais préféré qu’on invite nos amis samedi prochain.

– Cela aurait été pareil samedi prochain de toute façon… C’est toujours moi qui fais les courses et la cuisine… »

Pierre déposa un baiser sur son front et lui dit en souriant :

« Mais parce que tu fais merveilleusement bien la cuisine ma chérie…

– Arrête tes boniments et surtout ne reste pas là, au milieu, avec ta tasse. Tu peux au moins la rincer ou la mettre dans le lave vaisselle…

– Mais c’est ce que j’allais faire. Dis moi, tu ne vas pas être comme ça toute la journée ? Tu vas te calmer j’espère. »

Christelle loin de se calmer, s’agitait de plus en plus, claquait les portes des placards.

« Je me calmerai si j’en ai envie… Et si ça te gêne, tu n’as qu’à aller te promener…

– Je te demande de faire un effort, ça ne sert à rien de t’énerver comme ça…

– Fiche-moi la paix ! Va te reposer puisque tu as eu une semaine difficile, toi…

– C’est justement parce que j’ai eu une semaine harassante que je voudrais bien passer un week-end tranquille…

– Moi aussi je voudrais un week-end tranquille, à me tourner les pouces comme toi… »

Pierre qui s’apprêtait à sortir de la cuisine se retourna :

« Écoute Christelle, tu es sur les nerfs, je te comprends mais n’exagère pas. Je peux, moi aussi, me mettre en colère… »

Christelle lança un regard plein d’ironie en direction de Pierre :

« Oh ! Surtout ne te mets pas en colère, c’est très fatigant… Non, garde ton calme reposant… »

Les yeux de Pierre devinrent sombres et son sourire s’effaça :

« Écoute Christelle, je te demande une dernière fois de t’arrêter, de te calmer ou sinon…

– Ou sinon quoi ? Qu’est ce que tu vas faire ?

– Calme-toi ou tu vas le savoir tout de suite.

– Des menaces ? Tu crois peut être que tu m’impressionnes ? que tu me fais peur ? Mais retourne au salon, va t’allonger et te reposer… Allez, coucouche panier !

Pierre ne souriait plus, son visage s’était rembruni et son regard ne présageait rien de bon. Il traversa brusquement la cuisine, se dirigea vers sa femme et la saisit par le bras. Il l’entraîna jusqu’au salon. Après s’être installé sur le canapé, il coucha sa femme à plat ventre sur ses genoux. Il commença à lui claquer les fesses à travers la robe. Christelle n’avait pas eu le temps de se rendre compte de ce qui lui arrivait. Pleine d’ardeur dans les minutes précédentes, elle se retrouvait dans cette position humiliante, la chute de reins offerte, en train de recevoir une correction.

« Pierre, arrête ! Tu n’as pas le droit !

– Ah je n’ai pas le droit ? C’est ce qu’on va voir. Tu vas te prendre une fessée dont tu te souviendras longtemps ! »

En disant cela, il remonta la robe sur les reins de Christelle. Il constata, tout surpris autant qu’émerveillé, qu’elle ne portait pas de culotte.

« En plus tu n’as pas mis de culotte… Tu es allée faire les courses comme ça… cul nu ! Et bien ça aussi ça vaut une fessée. »

Les claques pleuvaient maintenant sur les fesses nues de Christelle.

« Aïe ! C’est parce que j’étais pressée… J’ai pas pris le temps de mettre une culotte…

– Alors comme ça je suis un flemmard, qui passe son temps à se reposer… Et bien je vais prendre un peu d’exercice, sur tes fesses ! »

Pierre s’appliqua à gifler le magnifique cul nu que sa femme lui présentait malgré elle, veillant à ce que chacun de ses globes reçoive le même nombre de claques. Christelle commençait à ressentir la brûlure de la cuisante punition, les larmes lui montaient aux yeux.

« S’il te plaît, Pierre, arrête ! J’ai mal. Ouille ! Je t’en prie !

– Je ne m’arrêterai que lorsque je serai fatigué. Je veux te prouver que je peux être actif moi aussi.

– J’ai dit ça comme ça… Ouille ! Je te demande pardon… Je ne dirai plus ça… »

Les derniers mots furent étouffés par un profond sanglot. Christelle, essayait de protéger ses fesses car la douleur devenait insupportable. Pierre continua la fessée quelques temps encore et, lorsqu’il s’arrêta, sa femme resta couchée dans la même position, pleurant à chaudes larmes.

« J’arrête la fessée pour l’instant mais ce n’est pas fini. Ce soir quand les invités seront partis, je finirai la punition. »

Il aida sa femme à se relever et la prit dans se bras. Elle pleurait toujours et Pierre passa ses mains sur les rondeurs enflammées.

« Je pense que tu es calmée maintenant, n’est ce pas ?

– Oui, Pierre… C’est vrai pour ce soir, tu vas continuer la fessée ? On ne pourrait pas attendre demain que mes fesses aillent mieux ?

– Non, tu mérites une punition et tu la recevras.

– Oh non !

– Si tu insistes un peu trop je te donnerai la fessée juste avant que les invités arrivent, et tout le monde se demandera pourquoi tu prends tant de précautions pour t’asseoir, et pourquoi tu te tortilles sur ta chaise. Compris ?

– Oui, chéri, j’ai compris. »

Et le soir, quand les invités furent partis, que Pierre et Christelle se retrouvèrent seuls, il y eut bien la fessée annoncée. Mais elle prit une toute autre tournure que celle du matin. Le repas bien arrosé avait émoustillé les amants et les claques de Pierre tournèrent en caresses lorsque Christelle, loin de les éviter, tendit sa croupe rebondie pour recevoir ce que son mari lui offrait, une agréable chaleur qui inondait son bas-ventre.

La suite fut ardente et le lendemain matin, ils partagèrent tous les deux une grasse matinée bienvenue.

18 commentaires

  1. Hihi comme je me retrouve dans ton récit même caractère même façon d envoyer balader quand j ai l impression de tout gérer seule
    ? ? ? Mais mon monsieur a moi serais plutôt du genre à me laisser fulminer dans mon coin juste en me regardant amusé de la situation
    ? ? ? Merci pour ton partage

  2. Merci Sisi et bienvenue sur le site

  3. Merci ?

  4. Très agréable à lire

  5. Merci

  6. Excellent, ça pourrait même être autre chose que de la fiction.
    Très bon texte qui ‘coule’ tout seul dans nos “esprits voyeurs”.
    chapeau bas !!!

  7. Merci pour vos commentaires

  8. salut plaisir, je suis italien et j’ai 40 ans. Je viens souvent dans la région d’Antibes, d’où venez-vous?

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