La fessée érotique

La fessée érotique

Dans un précédent article,  nous avons identifié quatre grands types de fessées : les fessées ludiques, érotiques, thérapeutiques et disciplinaires. C’est sur les fessées érotiques que nous nous pencherons plus particulièrement dans ce nouvel article.

Préambule

Une fessée érotique, c’est quoi ?

Une fessée peut-être merveilleusement excitante, à condition d’être bien jouée. C’est en vérité le jeu le plus puissamment érotique que je connaisse, mais je ne suis peut-être pas tout-à-fait comme tout le monde… ou tout le monde ne le connait peut-être pas bien ?

Car en effet, une fessée ne se résume pas à claquer des fesses, loin de là. Elle ne se contente pas non plus d’alterner caresses et claques, comme parfois certains le pensent.

Alors pour ceux qui l’ignoreraient, bienvenue dans les méandres de la psychologie et du fantasme féminin…

Les préliminaires

En matière d’humains comme en mathématiques, il existe des vérités indémontrables qui se doivent d’être admises. L’axiome de base de la fessée érotique est que la femme est une créature divine émotionnelle !

S’il est vrai que les sensations physiques comptent, les émotions jouent un rôle prépondérant dans la construction du plaisir. Trop d’hommes ne se concentrent que sur la modulation des claques et des caresses en fonction de l’observation des réactions de leurs partenaires. Mais une véritable fessée érotique ne peut se limiter à ce seul jeu. La domination doit être bien davantage mentale que physique, et si vous voulez que votre partenaire se laisse aller entre vos mains, encore faut-il la mettre en condition… bien avant que de la coucher sur vos genoux.

Le jeu peut commencer des minutes, des heures, des jours avant la fessée proprement dite. Semez des graines, autant que vous pourrez. Avant de partir travailler, prenez-là dans vos bras et murmurez-lui qu’elle n’a pas été sage et qu’elle mérite une fessée qu’elle recevra le soir même. Envoyez-lui des SMS tout au long de la journée pour lui rappeler que les vilaines filles finissent toujours déculottées. Le soir venu, enlacez-la et susurrez-lui qu’elle mérite une bonne fessée, d’une voix douce et grave. Peu importe les phrases, vous saisissez l’idée, je pense…

Le plus important est que vous vous montriez tendre et sûr de vous. Elle doit frissonner, tout autant de peur que d’envie. Taquinez-la avec la fessée, embrassez-là, prenez-la par la taille, caressez-la, plaquez-la contre le mur et taquinez-la, encore et encore… et régalez-vous de sa réaction. Etre dominée ainsi est terriblement excitant.

La mise en scène

Le moment venu, vous devrez-vous montrer plus sévère. Pas de « viens ma chérie, je vais te la donner » ou de « ça te dirait maintenant ? », sinon le soufflé risque de retomber. Il faut que vous soyez directif, qu’elle sente votre force et votre autorité pour qu’elle se sente protégée. Sévère, sexy et sûr de vous ! Pas la moindre hésitation possible ! Un « maintenant, viens ici ! » ou un « file m’attendre dans la chambre » devraient faire l’affaire.

A présent qu’une multitude de papillons se sont mis à virevolter dans son estomac, que devez-vous faire ? Surtout ne vous précipitez pas. Elle est en train de mouiller sa culotte, laissez-la donc profitez un peu de ce moment de peur et d’envie, où une multitude de sentiments contradictoires s’entrechoquent et lui font perdre la tête. Mais n’attendez pas non plus trop longtemps, quelques minutes tout au plus, sinon la tension va finir par retomber.

Une fois que vous aurez décidé de passer aux choses sérieuses, faites jouer, si vous le pouvez, tous les symboles classiques de la virilité : relevez vos manches, retirer lentement votre ceinture, etc. Vous pouvez aussi lui demander d’aller chercher les instruments de sa punition et les inspectez à son retour pour faire durer le suspens. Vous pouvez prendre une chaise et la placer au centre de la pièce.

Nul besoin de parler à ce moment-là, toute cette mise en scène devrait amplement suffire à augmenter son anxiété et elle se mettra à prier silencieusement pour que vous l’allongiez le plus vite possible sur vos genoux afin que son estomac cesse de se tordre. Vous pouvez cependant lui jetez quelques regards sévères, si vous êtes vraiment cruel…

La fessée

La manière dont vous allez la fesser alors ne devrait dépendre que de ses goûts à elle. Personnellement, je préfère de (très très) loin être fessée sur les genoux de mon partenaire, assis sur une chaise. J’adore ce contact “corps contre corps”. Et puis, quand j’ai la tête en bas, je la perds plus facilement.

Mais cela dépend de chacun, comme pour les instruments. Faut-il en utiliser ou pas ? La fessée à la main est certainement celle qui procure le plus de plaisir physique, “peau contre peau”. Mais les instruments ont aussi leurs avantages, parce qu’ils font s’envoler les papillons, parce qu’ils varient les sensations aussi. Je n’ai aucun conseil à donner là-dessus, si ce n’est bien écouter et connaître votre partenaire et lui donner ce qu’elle préfère.

Dénudez-là lentement. Faites monter la tension progressivement. Ne lui ordonnez pas la nudité trop vite. Le moment où la culotte est baissée doit rester l’apogée, celui où elle commence à abdiquer. Laissez-lui craindre puis savourer ce moment. Et même si vous en avez une très forte envie, ne vous précipitez pas sur l’élastique!

Enfin, n’oubliez pas qu’une fessée érotique n’a d’autre but que le plaisir. Ne dépassez jamais son seuil de tolérance mais ne vous contentez pas non plus de douces caresses. Alternez le rythme et la force des claques. Taquinez-la surtout! Pendant la fessée, la communication préserve l’ambiance du jeu. Donnez de bonnes volées de claques, suivies de caresses, de manière à ce qu’elle ne sache plus vraiment où elle en en est. Elle lâchera prise plus facilement ainsi.

Faites des pauses. Mettez-la coin si elle aime cela, mais ne l’y abandonnez pas. Venez lui parler à l’oreille, embrassez-la, caressez-la, léchez-la, sermonnez-la, faites-la jouir avec vos doigts ou votre langue. Encore une fois, le but est de lui donner du plaisir en lui faisant perdre tous ses repères… Mais attention à garder le contrôle si vous voulez reprendre la fessée ensuite !

Conclusion

La fessée érotique est un jeu sexuel extrêmement puissant, à condition d’être bien joué. Elle demande un peu d’inventivité, un peu de patience, un peu d’habileté et beaucoup de confiance en soi. Mais quel délice !

16 commentaires

  1. N’est-ce pas , Lucy ?

  2. La notion de partage est évidemment essentielle .Mais nous ne sommes pas des tous des lourdauds ou des jeunots maladroits …

  3. magnifique récit qui donne envie

  4. A une époque où Jacques Lacan faisait des ravages justifiés ou non dans certaines têtes et vidait des portefeuilles, Le Canard (du mercredi) livrait une chronique dite de “Jeanne Lacane” où le parti-pris était de contre-balancer le présupposé d’hégémonie phallique des freudolâtres en érigeant un culte de DIEUE. Tout dans le E final…

    Alors la Rédactionn’ELLE Amandine je veux la “féliciter” en lui décernant par le I-Imaginaire de Lacan une AMENDE là où elle pense pour que ça cuise et reluise à la fois. Parce que l’introduction de la qualité “divine” dans le cours de sa prosopoppée : a visé juste, oui c’est ça : Déesse qui sanctifie puis dé-crypte sa Fesse !!!
    Poil aux ??? … y’en a pas !

  5. Excellent article qui démontre bien que la fessée est un art, et personnellement c’est ce qui m’a conduit à sa pratique. Le côté cérébral est important, et c’est un jeu complice à développer en confiance.
    Rien ne me réjouis plus que lorsque ma partenaire atteint les paroxysmes du plaisir lors d’une séance.

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