La fessée disciplinaire

La fessée disciplinaire

Dans un précédent article,  nous avons identifié quatre grands types de fessées : les fessées ludiques, érotiques, thérapeutiques et disciplinaires. C’est sur ces dernières que nous nous pencherons  plus particulièrement dans ce nouvel article.

Précision importante : nous ne parlerons ici que de fessées administrées à des adultes, dans un cadre consensuel. Nous condamnons avec la plus grande fermeté les fessées données aux enfants ainsi que toute forme de violence conjugale. 

I. Qu’est-ce qu’une fessée disciplinaire ?

Le mot “discipline” dérive du latin disciplina, issu de discipulus (disciple, élève), lui-même dérivé de discere (apprendre) : une fessée disciplinaire vise donc à apprendre quelque chose à la personne qui la reçoit, à lui donner une (bonne) leçon. 

Ce type de fessées présuppose l’existence d’un accord entre les deux personnes impliquées : la demoiselle se place, de son plein gré, sous l’autorité d’un homme, qu’elle charge de veiller sur sa conduite et qu’elle autorise à la corriger. Il peut s’agir de son conjoint, auquel cas on parlera d’une relation de discipline domestique (laquelle méritera un article à part). Il peut également s’agir d’une personne extérieure, à laquelle la femme confie le rôle le rôle de “parrain”, de “tuteur”, chargé de la punir pour ses fautes.

Les termes de l’accord entre les deux partenaires peuvent être écrits (prenant parfois la forme d’un “contrat”) mais sont généralement oraux. Ils sont variables, les deux partenaires décidant ensemble du degré d’autorité dont l’homme disposera sur la demoiselle. Le plus souvent dans ce type de relation, la femme se confie entièrement aux bons soins de l’homme qu’elle a choisi, le laissant entièrement libre de décider des motifs justifiant une punition et de la nature de ladite punition. Ce n’est cependant pas toujours le cas, et un vaste éventail de solutions est envisageable.

Il convient à présent de distinguer deux types de fessées disciplinaires : les fessées punitives et les fessées éducatives. 

II. Les fessées punitives

Une fessée punitive est un châtiment administré à une demoiselle en punition d’une méconduite. Les fautes pouvant justifier un pareil châtiment sont extrêmement variées. Il peut s’agir de fautes ponctuelles : une marque d’insolence, un retard injustifié, un engagement non-tenu, un comportement indécent… Il peut également s’agir de fautes chroniques : une tendance à la procrastination, à l’étourderie, aux excès dans un domaine ou un autre…

Une fessée punitive est généralement sévère, l’objectif étant de procurer une réelle douleur physique à celle qui la reçoit. Elle peut parfaitement être administrée à la main, mais l’usage d’instruments (martinet, paddle…) est fréquent. Il n’est pas rare qu’elle se termine par des larmes, certains fesseurs considérant même qu’une demoiselle qui ne pleure pas à la fin de sa correction n’a pas été suffisamment punie.​

Une fessée punitive peut être administrée dans différentes circonstances…

  • Sur le moment. C’est probablement la situation idéale : la jeune femme se méconduit et reçoit immédiatement la punition rendue nécessaire par son comportement. Le lien entre la faute et le châtiment est alors direct, évident, rendant la leçon d’autant plus frappante. Le problème, bien évidemment, est qu’il n’est pas toujours possible de corriger la demoiselle sur le champ : présence de tierces personnes, absence du tuteur, manque de temps…
  • Le soir avant le coucher. Une autre solution couramment utilisée est de punir la demoiselle pour ses fautes de la journée le soir, juste avant de l’envoyer au lit. Cette solution présente plusieurs intérêts. Tout d’abord la jeune femme, informée de la punition qu’elle recevra en fin de journée, a tout le temps de méditer sur ses fautes et sur leurs conséquences. Par ailleurs, le fait que cette fessée conclue la journée lui donne une valeur de bilan, ce qui renforce sa valeur éducative.

  • Un jour particulier de la semaine. Certains couples pratiquant la discipline domestique décident que tel jour de la semaine sera le jour de punition de la demoiselle. Le jour dit, son comportement de la semaine est passé en revue et elle reçoit un châtiment dont la sévérité varie en fonction de la gravité de ses fautes. Lorsqu’un couple adopte cette solution, la demoiselle se voit bien souvent imposer un carnet de punitions, dans lequel elle doit consigner toutes ses méconduites.
  • À une date ultérieure. Une jeune femme n’a pas toujours la chance d’avoir à domicile un homme prêt à veiller sur son comportement. Si elle confie cette tâche à une personne extérieure, il peut s’écouler plusieurs semaines, voire plusieurs mois entre deux séances de correction. L’usage d’un carnet de punitions est alors fortement recommandé, afin qu’aucune faute ne demeure impunie

Précisons que ces différentes solutions ne sont pas incompatibles : une demoiselle qui se méconduit peut parfaitement recevoir une légère correction sur le champ, puis une seconde correction, plus appuyée, à une date ultérieure.

III. Les fessées éducatives

Contrairement aux fessées punitives, les fessées éducatives ne visent pas à châtier la demoiselle pour ses fautes passées mais à l’encourager à bien se comporter à l’avenir. Elles constituent une sorte d’avertissement, d’instruction pour le futur. Ces fessées sont ordinairement plus appuyées que des fessées érotiques (elles doivent être douloureuses) mais moins sévères que des fessées punitives. On peut les diviser en quatre sous-catégories :

  • Les fessées de maintien. Dans certains couples pratiquant la discipline domestique, la demoiselle reçoit régulièrement des fessées, même lorsqu’elle s’est bien comportée. Ces fessées lui rappellent à quel point une fessée, même légère, est douloureuse ; elles l’encouragent ainsi à tout faire pour éviter de mériter une authentique fessée punitive, qui serait bien plus douloureuse encore.
  • Les fessées motivationnelles. Ces fessées visent à encourager la demoiselle à accentuer ses efforts dans un domaine particulier : son travail, son attitude… Elles lui indiquent que, bien qu’elle n’ait pas commis de faute en tant que telle, elle dispose d’une marge de progression dans ce domaine, et que des progrès sont encore attendus. 

  • Les fessées préventives. Ces fessées sont données lorsqu’une demoiselle va se trouver à nouveau confrontée à une situation dans laquelle elle s’est mal comportée par le passé. Une demoiselle qui aurait eu une attitude inappropriée lors d’une occasion sociale pourrait ainsi recevoir une fessée préventive avant la suivante, afin de lui rappeler que l’on attend d’elle un comportement exemplaire.
  • Les fessées arbitraires. Ce dernier type de fessées a pour but de renforcer les liens unissant la demoiselle à son tuteur en rappelant à la jeune fille l’obéissance qu’elle doit témoigner à celui qui veille sur elle. Elles n’ont pas de justification. 

Précisons que les fessées éducatives ne font pas l’unanimité, certain(e)s les estimant injustes, imméritées. Chaque couple (au sens large du terme) en fera l’usage qu’il souhaite, l’essentiel étant d’offrir à la demoiselle le cadre disciplinaire strict qu’elle recherche.

IV. Le déroulement d’une fessée disciplinaire

La fessée disciplinaire est souvent ritualisée.

Avant d’être corrigée, la demoiselle est généralement sermonnée. On peut exiger qu’elle énonce elle-même les fautes pour lesquelles elle va être fessée, voire qu’elle prie expressément son tuteur de la punir. On lui demandera souvent de placer ses mains sur le sommet de sa tête durant cet entretien, en signe de pénitence. On pourra également lui demander de se tenir à genoux, de remonter sa jupe, de baisser sa culotte… Cette étape est essentielle, car elle prépare la demoiselle à sa punition, fonctionnant comme un sas entre sa vie ordinaire et le moment de la punition proprement dite.

Le séjour au coin est une composante indispensable de toute fessée disciplinaire. La jeune femme peut y être envoyée avant la punition, pour réfléchir à son comportement passé et aux conséquences qu’il s’apprête à avoir. Elle peut y être envoyée pendant la punition, si l’homme chargé de la corriger décide de lui accorder un moment de répit. Elle doit y être envoyée après la punition, afin de méditer sur la leçon qu’elle vient de recevoir. 

On peut exiger qu’elle remercie son partenaire à la fin de la correction : il s’est après tout donné bien du mal pour la ramener dans le droit chemin. Certains fesseurs demandent également à la demoiselle d’embrasser la main qui l’a corrigée, en signe de reconnaissance et de soumission. Dans ce domaine, tout est envisageable.

Notons pour terminer que la fessée disciplinaire peut s’accompagner de châtiments additionnels, qui viendront prolonger la leçon et en renforcer l’effet : lignes à copier, instauration d’un couvre feu, privation d’un privilège, ou tout autre châtiment décidé par l’homme incarnant l’autorité. Ce vaste sujet fera l’objet d’un futur article.

Conclusion

Si la fessée érotique est aujourd’hui une pratique “grand public”, la fessée disciplinaire conserve pour sa part une image sulfureuse. Trop souvent confondue avec les violences conjugales, elle nécessite une parfaite communication entre la demoiselle qui la reçoit et l’homme chargé de la corriger. 

Cette pratique, de toute évidence, n’est pas faite pour tout le monde, mais pour ses adeptes elle est la seule fessée qui tienne.

25 commentaires

  1. Je me demandais… Comment une fessée peut-elle être disciplinaire pour quelqu’un qui aime ça et la recherche ?

    • J’ai abordé ce point dans le premier article de la série. Vous me permettrez de me citer :

      “Si elle doit toujours être administrée dans un cadre consensuel […] une fessée disciplinaire ne vise théoriquement pas à donner de plaisir à la personne qui la reçoit. Pourquoi “théoriquement” ? Soyons honnêtes : la frontière entre fessée érotique et fessée disciplinaire est loin d’être aussi nette que ce que les pratiquants de ces disciplines aiment affirmer. De fait il est bien rare que ceux qui pratiquant la fessée disciplinaire ne soient pas également adeptes de la fessée érotique…” 😉

    • Moi je dirais que le climat instauré par le fesseur peut rendre une fessée disciplinaire, une intonation, un mot, une mise en situation peut mettre la chipie dans ses petits souliers et faire naitre en elle cette délicieuse boule au ventre… la fessée crainte et à la fois désirée et pas besoin de taper comme un sourd !!

  2. Oui mais la question reste entière…

    • Sans doute est-il nécessaire de corriger ladite demoiselle plus sévèrement encore, pour s’assurer de l’effet punitif de la fessée ?

      Vous n’entendez tout de même pas nous contraindre à admettre que certaines demoiselles sont littéralement incorrigibles, n’est-ce pas ? 😉

  3. La fessée est disciplinaire parce qu’elle est sévère, douloureuse, suffocante, humiliante, infantilisante et qu’elle descend de son piédestal une vilaine retranchée dans l’impunité ou un caprice.
    Mais elle reste érotique pourtant. C’est fondamentalement pour cela que ce nouveau site existe avec quelques autres. Parce que si elle n’était pas érotique…. heu comment dire. :p

    Je chéris cette précieuse magie qui opère entre deux âmes complémentaires et qui fait que plus la fessée est disciplinaire et humiliante, plus elle en devient érotique et érogène.
    Tenter de trop en comprendre les mécanismes ou de la déconstruire peut lui nuire.
    Je préfère explorer les différentes manières de la faire naitre, comme on apprend à chevaucher une belle vague.

    Et, puisque je recycle d’anciens textes un peu partout, j’en profite pour mettre ici un récit qui flirte avec cette thématique:

    “J’aime bien les fortes têtes !

    Je l’avais déjà punie parce qu’elle l’avait mérité.
    Ne me demandez pas pour quelle raison, cette garce les accumule tellement, que je vais finir par y laisser un ou deux métacarpes.

    Je lui avais demandé de rester au coin pour purger sa peine afin de repartir sur des bases saines.
    Et elle, elle multipliait les voltefaces en réclamant un câlin par-ci ou des bisous par-là (voyez un peu de quelle vilainie cette garce est capable pour me mettre genoux à terre !!!).

    Je l’avais recadrée plusieurs fois.
    A chaque fois un peu plus sévèrement mais rien n’y faisait, elle n’appliquait jamais mes consignes dans leur totalité malgré les menaces que je proférais.

    Alors j’ai fini par l’attraper par les cheveux en la trainant jusqu’au lit.
    Elle était nue et tous ses cheveux étaient rassemblés dans mon poing que j’ai enfoncé dans le matelas comme un pieu, immobilisant ainsi sa tête.
    Ses genoux étaient sur le sol.
    Sa capacité de mouvement était quasi-nulle autour de l’axe du poing.
    Je lui ai collé une raclée monumentale au martinet puis à la ceinture.
    Ensuite, sans un mot, je n’ai eu qu’à pointer du doigt le coin pour qu’elle le rejoigne immédiatement, sans broncher.

    Après quelques minutes, je me suis approché pour poser la main sur son cul brulant.
    Quand ma main est descendue vers son entrecuisse, elle a honteusement fait un léger écart pour éviter ma fouille.
    Je l’ai recadrée sur le champ et elle a obéi en écartant les cuisses.
    J’ai repris mon exploration et découvert l’objet de sa gêne.
    Après la raclée terrible que cette vilaine avait endurée en gémissant de douleur, son sexe coulait abondamment avec indécence comme à un aucun moment il n’avait salivé jusque là…

    J’ai aimé infiniment ce qui s’est joué dans ce moment et l’intransigeance qui en a tracé le chemin.
    Je m’explique.
    Mon intransigeance n’est soluble dans pas grand chose, quand je suis inspiré par une petite garce.
    Il en va de la crédibilité de tout « ça» ainsi que du lien unique et précieux qui nous unit.

    Du coup, j’élève ma sévérité à mesure qu’on me désobéit.
    Ce qui, qu’on y réfléchit bien, peut pousser une petite masochiste et un Méchant dans une spirale vertigineuse.
    Car quand il lui dit ce qu’il lui en coutera si elle malmène ses exigences, quand après avoir hésité, elle se lance dans l’ascension des limites qu’il lui a fixées, parce qu’elle veut le rencontrer au plus proche de son autorité, alors… alors elle lui ouvre grand la porte au Méchant… voyez l’idée?

    Bien entendu, je ne suis pas dupe, je sais qu’elle me cherche, je sais que ce qu’elle désire plus que tout au monde, c’est que je lui résiste et me dévoile dans toute mon intransigeance et ma sévérité.
    Parce que l’on corrige comme on aime et que celles qui ne se sentent pas corrigées ne se sentent pas aimées.
    Et aussi, parce que ce genre de vilaine est généralement rompue à mener tout son petit monde et qu’elle n’attend qu’une chose, c’est que vous mettiez fin à cette fatalité.

    Et moi, fort de cette petite vérité, je me libère, j’explore ce Méchant qui m’habite (attention au vilain jeu de mot, hein?), j’expérimente sa sévérité, sa fermeté, son intransigeance et sa capacité à ne pas s’apitoyer devant ce qu’il fait endurer à cette poupée aventureuse.

    Parce que, ne vous y trompez pas, elle paye un lourd tribut pour ses voltefaces et son désir de me “trouver”.
    Les corrections qui lui font écho ne sont pas indolores pour elle, bien au contraire, elles peuvent la percuter jusqu’aux larmes.

    Quant à moi, j’ai beau être un affreux de la plus méchante des confréries, je n’en reste pas moins conscient de ce qui se joue et sensible à ce que je lui inflige.
    Je ressens dans ma chair qui se clive, une part de moi qui tente de la raisonner avec un réquisitoire ou un sermon quand une autre, plus sombre, s’enfle de voir cette garce continuer à me résister.

    Et, parce que ce qui est “dit” doit être fait, parce que ce qui est “fait” doit être juste, parce qu’il en va de la crédibilité de tout « ça », nous partons, attachés l’un à l’autre, vers cette terre inconnue, à notre propre rencontre.

    Bien entendu, elle finit par craquer (Grand sourire).
    Et, quand elle s’est suffisamment abreuvée à la source de mon courroux inoxydable, quand elle se sent comprise et aimée pour ce qu’elle est et ce qu’elle aime, elle lâche prise.
    Totalement.

    Elle se blottit contre moi pour que je la câline longuement.
    Et moi, le nez dans ses cheveux, les lèvres dans son cou, les mains aimantes et caressantes, je la cajole et la berce.

    Un moment infiniment doux, prélude à une évidence plus animale.
    Parce que c’est elle, parce que c’est moi…”

  4. Merci Messieurs de vos éclaircissements de la vision masculine de la chose, mais en fait.. J’aurais bien aimé avoir des avis féminins sur la question… ?

  5. @siah

    J’enfourche mes lunettes et vais essayer de répondre (vite fait, mal fait, telle est ma devise)

    Quand tu cherches l’approbation : bim ! Ça marche. Quand tu as du mal avec la désapprobation : bim ! Ça marche. Quand tu te sens coupable ? Et bim… ça marche. Quand tu as honte : bim-bim-biiiiiim ( ça –suspense- marche). Quand les relations de dépendance te transportent érotiquement… (un dernier bim pour le plaisir ?) Bim !

    J’imagine qu’il y a une infinité de Bim. Il est possible de bimer sur beaucoup de choses. Moi-même, je bim-bim assez.

    Ceci étant posé, discutons.

    Elle est réellement disciplinaire quand elle touche des cordes sensibles et -pour moi- quand elle a un effet. Un effet autre qu’érotique, la part érotique est un prérequis dans ma façon de ressentir les choses…. Je n’érotise pas la douleur. Je préfère, dans l’acte, les fessées purement sensuelles et, dans le contexte, les fessées disciplinaires. C’est là qu’intervient le Spirit Power (on dirait le titre d’une production Walt Disney). Ecoute ton cœur –ou juste un peu plus bas-, on l’a en soi cette force aurait pu dire la grand-mère de Pocahontas. Sommairement, ce qui te fait bimer, quand tu es une non-adepte de la douleur, te donne du plaisir dans ce moment.

    En ce qui me concerne, le coté disciplinaire n’a jamais eu un effet supra stable dans le temps, ça va ou peut t’aider (par la suite) sur un truc ou t’empêcher dans un laps de temps plus ou moins court de faire quelque chose que tu sais très bien ne pas devoir faire mais que tu fais quand même parce que… t’es teubé ? ? Ou parce que c’est plus fort que toi, peu importe. 🙂 Sauf qu’il y a pas mal de conditions nécessaires, dont celle de ne pas le faire avec son pote Raoul à qui, certes, on peut vraiment tout dire mais sans l’avantage de le vivre avec foi et dévotion.

    Or, la foi, c’est quoi ? C’est plaisir… ?

  6. Ah bah voilà ?
    Un avis féminin, qui m’éclaire bien plus ?

  7. Je me rends compte que je me retrouve très peu dans ces inventaires de fessées, même s’ils sont très bien rédigés par le maître de ces lieux 😉

    La fessée a beau être une pratique qui m’est familière, j’ai tout de même beaucoup de mal à comprendre ce qui se joue en moi à chaque fois que je la reçois. Pour moi, la fessée est une pratique punitive et érotique à la fois. Impossible de dissocier les deux, et même, ma petite expérience me fait dire que plus elle va être humiliante et douloureuse, plus elle va me paraître érotique. Je la vis réellement comme une punition, puisqu’elle vient sanctionner une faute. Mais c’est une punition consentie bien évidemment. Je vais la provoquer involontairement ou non (par exemple, je ne vais pas faire exprès de me réveiller en retard et de louper mon train, mais je vais faire exprès d’être insolente :p) puis je vais la redouter, tenter d’y échapper. Quand cette punition va tomber, je vais me consumer de honte, je vais avoir mal, la fessée va même parfois me faire pleurer… et pourtant, pourtant… elle me procure énormément de plaisir. Pourquoi ? Pourquoi est-ce quand je suis honteuse, au bord des larmes voire carrément en larmes que j’ai le plus de plaisir ? Mystère… Dans le cadre d’une punition, Douleur + Humiliation = Plaisir cérébral et physique intenses. Une équation magique que je ne comprends pas vraiment, et que je ne souhaite pas forcément comprendre en fait (de peur que la magie disparaisse ?)

    Quant à la question de Sia : comment une fessée peut-elle être punitive/disciplinaire alors que j’aime ça ? Hinhin épineuse question, n’est-ce pas ? Oui, il m’est déjà arrivé de me dire : tu ferais mieux de faire/ne pas faire ceci ou cela sinon les conséquences seront celles-ci ou celles-là et en plus tu vas te prendre une fessée magistrale, et au final de faire en sorte de m’éviter les fâcheuses conséquences et la fessée qui va avec. MAIS il m’arrive aussi, et c’est le cas le plus fréquent, de tout faire pour recevoir cette infamante punition.
    Tout ça pour dire que je sors le joker et me contente des endorphines que mon petit organisme sécrète lorsque je me retrouve en position disciplinaire ! (Trop glam dit comme ça :p)

    • Toutes ces réflexions sont extrêmement pertinentes, et les choses sont assurément bien moins tranchées que ce que je dis dans cet article.

      J’avais rapidement évoqué dans le premier article de cette série l’ambiguïté entourant la notion de fessée disciplinaire. Dans cet article-ci je n’ai pas voulu m’attarder sur ce point. Par souci de clarté, je n’ai cherché qu’à montrer que la fessée peut réellement avoir une dimension punitive.

      Mais dites-moi… Vous avez une belle plume et des idées intéressantes. Vous ne voudriez pas nous écrire un joli petit article sur le sujet ? Ce commentaire vous ferait une excellente base, que vous n’auriez qu’à étoffer quelque peu. Allez… Vous le devez à la communauté. 🙂

      • Hé M’sieur, vous n’avez pas bien lu la conclu, c’est écrit “joker” à la fin :p

        Pour écrire un article, il faut avoir les idées un minimum claires, et ce n’est pas franchement mon cas… mais bon, peut être que j’écrirai un petit quelque chose, on verra… *ne s’engage surtout pas*

        En attendant d’avoir de l’inspiration – ou pas -, je vais retourner vaquer à mes occupations, moi. Sinon, quand le monsieur va rentrer… … …

        • J’ai l’impression, au contraire, que vos idées sont tout à fait claires : ce sont les émotions générées par ces fessées disciplinaires qui sont confuses. Cette confusion étant précisément l’objet de votre article, c’est tout bon. Allez hop, je veux cet article sur mon bureau dans les deux semaines. 🙂

  8. Finalement, je l’ai trouvé le synonyme de fesseur, moi… On va pouvoir clore le débat.
    T’en penses quoi p’tit doigt, je le dis ou pas ? Allez, je le dis… “enquiquineur ” :p :p :p

  9. Misty je te rejoins j’ai pratiqué la fessée disciplinaire et je la craignais énormément.
    Pourtant il est vrai que parfois je la provoquais pas volontairement parfois inconsciemment mais ……le résultat était la.
    Je pense que c’est aussi une sorte de defouloir de possibilité d expier de décompression mais aussi et surtout de sentiment de sécurité.
    En fait quelqu un s’intéresse à nous. Il est attentif à notre langage nos attitudes….et être importante aux yeux de quelqu un c’est vraiment énorme.
    C’est un peu confus aussi chez moi mais je me suis posé 1000 fois la question, que fais tu dans la fessée tu es dingue et je n’arrive pourtant pas à m’en passer définitivement.
    Je fais des breaks parfois très longs mais j’y reviens…..
    Il y a ce jeu du chat et de la souris cette cérébralité et cette complicité (lorsque l’osmose est la) qui sont une explosion de délices ???

  10. Entièrement d’accord avec toi Misty! A trop se poser de questions on fait disparaître la magie. Je ressentais moi aussi cette trouble alchimie (et semble t’il mes victimes aussi) entre douleur et plaisir( elle , la souffrance physique, moi la peine et ka honte de ka voir souffrir) lorsque je fessais des amies autrefois) de passage ou non)

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