Derrière son objectif, l’auteur de ce cliché a été saisi d’un trouble, la sensation que le temps arrête sa course durant quelques battements de coeur. Le modèle, sa posture, ses courbes, la lumière, le tout figé sur l’image alors qu’il n’a duré qu’un éphémère instant. Une poignée de minutes plus tôt, l’atmosphère était pourtant toute autre, plus bestiale, elle luttant pour échapper à une fessée inexorable qui commençait à trop la chauffer, moi jugeant qu’elle en méritait encore un peu. Quelques minutes, et ce cliché… La dualité de deux instants nourris de la même passion.
On n’a pas forcément besoin d’être un bon photographe quand on a le bon modèle ? !
On n'avoue rien quand on est innocent, mais je te sais fautive alors, je t'écoute...