Ce soir elle broit du noir
- Ce sujet contient 5 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
, le il y a 3 années et 5 mois.
-
Allongée dans son lit, elle scrute au plafond les ombres qui dansent dans la nuit.
La lumière de dehors passe à travers les petits interstices des volets et reflète chaque objet créant autour d’elle un monde imaginaire.Il est 00h45 et le sommeil ne vient pas à elle.
Fenêtres ouvertes, la fraîcheur de la nuit caresse sa peau et lui procure quelques frissons. C’est agréable en cette période caniculaire. Le frais contrasterait parfaitement bien avec des fesses cuisantes. Mais il n’en est rien.L’odeur de dehors la plonge par moment dans ses souvenirs d’enfance, les vacances à la campagne. Une époque lointaine où quand on est jeune, on ne se soucis guère de la complexité de la vie. Une jeunesse loin des tourments du quotidien.
Mais aujourd’hui, elle a grandi.
Ce soir, seule dans son lit, elle imagine avec envie des jours meilleurs et heureux.La douceur des draps de soie l’enveloppe et la réconforte. Mais ce n’est pas suffisant.
Il lui manque. La distance qui les sépare est bien trop importante.
Elle a besoin de sentir cet homme prêt d’elle.
Ses bras qui l’entourent, sa force qui la soutien, son odeur envoûtante, enivrante.
Voir son beau sourire se former sur ses lèvres et le regard qui pétille.
Sa voix qui, calmement la fait frémir et lui rappel que quoi qu’il arrive, il est là pour elle.Elle ferme les yeux.
Elle s’imagine un court instant cet homme dans son lit. Il lui caresserait les cheveux avec une infinie douceur. Un baiser déposé sur le front, il la guiderait lentement sur ses genoux pour caresser sa nuque, son dos et deux belles fesses rebondies et généreuses.
Ses doigts s’égareraient quelques instants dans son intimité.
Elle aime sentir la chaleur de ses mains lui frôler la peau.
Il continuerait en claquant chaque lune, d’abord avec douceur puis augmentant l’intensité au fur et à mesure que les minutes passent.
Mélange de tendresse, de piquant, elle se laisserait envahir par le plaisir que lui procure la douce chaleur et la délicieuse douleur. Les claques seront plus rapides, plus fortes et plus cuisantes à chaque seconde.Dans son imaginaire, elle s’abandonne totalement entre ses mains et perd le contrôle.
Sa main viendra enfin se déposer entre ses cuisses en imaginant que c’est la sienne. Elle sait que ces jours ont existé et qu’ils reviendront. Ces fameux jours figés dans une bulle hors du temps où seul le plaisir compte.
Elle finira par jouir, seule mais avec lui dans ses pensées.Elle broit du noir mais par la force de ses pensées elle sourit. Un petit bonheur qui lui permettra de s’endormir paisiblement et d’attendre patiemment que le destin les réunisse.
On a deux vies. La deuxième commence quand on se rend compte qu'on n'en a qu'une !
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.