Bracelets rouges, talons beiges et cuillère en bois

Accueil Forums Discussions générales Récits Bracelets rouges, talons beiges et cuillère en bois

10 sujets de 1 à 10 (sur un total de 10)
  • Auteur
    Messages
  • #52374
    Eva
    Participant


    Poignets liés ou attachés

    Face au grand miroir de la chambre, j’attends. J’attends que mon Monsieur cherche les deux bracelets en cuir de couleur rouge qu’il m’a achetés. Les fois où je les ai portés, il me les a placés, puis avec une petite attache a joint mes poignets pour que je ne puisse plus bouger. Mains nouées, je suis gênée. Frustrée même. Ce qui me met en rage, c’est que je ne puisse plus me tenir pour me stabiliser. Il suffit d’une légère pression pour que mon buste se retrouve écrasé sur le matelas, impuissante que je suis à satisfaire ce geste réflexe qui voudrait que, jetée vers l’avant, je mette mes mains pour me retenir.

    Cette sensation ambivalente de frustration m’habite déjà, dès que je vois se rapprocher le cuir de mes poignets. Je vais être attachée.

    Cette fois néanmoins, je remarque une chaine, longue d’un petit mètre, qui attache déjà les deux bracelets.

    -Tends tes mains, me dit il

    Je m’exécute et lui offre telle déjà une « prisonnière », Sa « prisonnière », la peau blanche et délicate de mes fins poignets en les plaçant au creux de mes reins.

    -Non. Vers l’avant. me dit-il.

    Je ne vois pas trop l’intérêt mais tends mes mains devant moi (NB: je n’ai pas ENCORE compris l’intérêt). Les bracelets se referment, je tends les bras pour tester l’écartement de la chaine. Je la vois tendue devant moi. J’apprécie, je suis attachée en liberté !(NB : Naïve !)

    Il s’éloigne et revient avec un bout de bois de 1m de long. Il me demande alors de tendre mes coudes vers l’arrière et passe le bout de bois dans cet espace sous mon coude droit, passe dans mon dos, puis sous le coude gauche, verrouillant mon corps, tel un loquet de porte.

    Ce bout de bois ne me fait pas mal, je ne le sens rouler sur ma vertèbre que si je bouge mes mains vers l’avant ce qui entraine mes coudes. Il ne peut pas me blesser. Il me contraint « juste » à exposer ma poitrine et cambrer les reins. Un coup de hanche, une contorsion d’épaule et il tombe, étant de l’exacte longueur de l’écartement de mes chaines.

    Il tourne autour de moi, et je le sens « évaluer ». Il « calcule » que tout se passe bien, que je n’ai aucune pression dans le dos, que je puisse bien ôter mes bracelets.

    Je respire fortement sous son regard. Ça fait très « inspection générale ». J’aime ça mais qu’est ce que c’est gênant ! Je détourne la tête dans un geste reflexe, fuyant ce regard inquisiteur.

    Je jette un coup d’œil dans le miroir et observe la scène comme une spectatrice. Je me vois, demi nue, juste mon tanga de couleur rose saumon, mes seins projetés vers l’avant. Je n’ai pas beaucoup de poitrine mais très clairement là je les trouve jolis. Je porte des talons fins de couleur beige ce qui rallonge ma jambe et réhausse ma fesse, comme il aime. La cambrure de mes reins est accentuée par la position, et me voyant ainsi je joue à essayer de tendre mon cul, encore plus.

    Mission accomplie. Je me sens belle, femme et désirable, juste pour Lui. Je lui fais même un clin d’œil dans le miroir au moment où nos regards se croisent.

    Il passe derrière moi, je sens sa main sur mes fesses. Une tendre caresse. Je le vois dans le miroir lever sa main, très haut. Je ferme alors les yeux , frémissant intérieurement, attendant qu’elle retombe. Souffle et battement de cœur suspendus. Quand elle heurte ma peau, comme souvent, la violence de la claque à la main me saisit. Je ne m’y ferai pas. Cette main si douce et caressante, qui devient si piquante, brulante, appuyée…

    Cette succession de sentiments et d’émotions qui passent au travers de sa main. Des maux à la place des mots. Nos corps sont électrisés, au rythme des forces appliquées. Je crie, gémis, bouge un peu, essaye de tendre la « bonne fesse », même si je me demande sincèrement si une serait meilleure que l’autre ! Quand tout à coup il arrête, je reprends une goulée d’air, en me mordant les lèvres. Je respire intensément et sent irradier toute la chaleur de ce qui est imprimé sur mes fesses.

    Alors qu’il s’écarte de moi, je le vois saisir l’objet que j’avais posé là. La cuillère en bois. Je sais et il sait pourquoi. Je veux tester le bois. Et plus particulièrement cet objet de ménagère justement, cet objet du quotidien. Je veux savoir ce que cela fait.

    Encore une fois, je retiens mon souffle alors que je le vois lever l’instrument. J’ai crié quand il est retombé. D’habitude je ne crie pas, je grogne, je gémis, je dis Aïe ou Pun-aise ! mais là j’ai crié.

    La morsure est vive et intense, à se « tailler de suite en courant » plutôt que de continuer comme ça.

    Ca fait hyper mal !Et la douleur m’a fait me projeter en avant, ce qui a tiré sur les coudes, et vérouillé encore plus mon cul. J’en ai déjà les larmes aux yeux en attendant la suite ; mais j’ai vu. J’ai vu dans le miroir son Oh ! quand il a compris la force d’application de son coup. Je le vois évaluer la première marque, et réajuster. Les coups suivants sont forts et appliqués mais pas aussi intenses que le premier (NB : heureusement !), il alterne les coups durs et ceux répétitifs « tapotés ».

    Ça chauffe, ça irradie. Je continue à grogner et à me tendre debout dans mes chaines et mon bâton, quand son ordre vient percuter mes pensées :

    – Mets toi à genoux !

    Là, c’est la douche froide pour moi. Je serre les dents et ne bouge pas. Il répète avec INSISTANCE :

    – Mets toi à genoux Eva ! Sur le lit.

    A ces mots, je suis d’accord. Sur le lit ça va. Mais pas avec mon bâton dans le dos ! Je me contorsionne alors, bouge un bras, l’autre, dégage un peu l’épaule et on entend clairement le son du bois tintant sur le sol avant que je me mette à quatre patte devant lui sur le lit.

    Je l’entends chercher quelque chose, tourne la tête pour voir, et le regarde prendre une photo.

    J’accentue alors la cambrure avec un sourire, avance une jambe, et j’attends, prenant un peu la pose.

    Il me dit que la photo est pour une fois ( Ah ben merci !)avec la bonne lumière(Re-merci ! Que je l’aime !)

    Il a du percevoir l’ironie, car juste après il a repris la cuillère. Et sans bâton, une fois libre, j’ai dansé. Dansé jusqu’au bout du bout de mes limites, j’ai crié, un peu ri de moi, j’ai grogné, gémis, et ai joui. Roulée, chamboulée dans les draps.

    Puis nous avons fait l’Amour, un Amour plein de tendresse et de chaleur. J’ai émergé la main serrée sous l’oreiller sur la poignée …de la cuillère en bois.

    Se révèle être "comme une boule de flipper,qui roule qui roule...".

    #52386
    Anonyme
    Inactif


    Merci @evaeyes pour ce superbe récit.
    J’adore! j’espère vivre un jour quelque chose de similaire 😉

    #52389
    Miss Betty
    Participant


    Merci @evaeyes pour ce très joli récit.
    On aurait envie d’être à ta place 😇
    😉😘

    On a deux vies. La deuxième commence quand on se rend compte qu'on n'en a qu'une !

    #52392
    salamboflaubert75
    Participant


    Merci @evaeyes pour ce très joli récit.
    On aurait envie d’être à ta place 😇
    😉😘

    Idem, merci Eva

    Sal

    #52401
    Eva
    Participant


    @laurette,@missbetty,@salamboflaubert75, merci pour vos commentaires, contente que ça vous ait plu. Pour ce qui est de vivre une expérience similaire…question d’accessoires les filles :bracelets rouges+talons beiges+cuillère en bois…je recommande !🙂

    Se révèle être "comme une boule de flipper,qui roule qui roule...".

    #52409
    lunapower
    Participant


    Très joli récit @evaeyes 🙂 Je vais aller prendre une petite douche froide moi 😁

    https://lesaventurescuisantesdecamille.blogspot.com/

    #52455
    Lord Stephen
    Participant


    J’aime bien lire vos expériences @evaeyes. Il y a toujours ce petit côté experimental qui apporte sa dose de piquant et de suspense.
    Oserais-je dire qu’une petite photo de vous, femme belle et désirable dans cette belle position aurait été un plaisir des yeux indéniable.
    Ah mais pardon, juste pour lui…
    Notre imagination remplacera cette belle photo.

    Un homme n’est rien sans une grande femme à ses côtés.

    #52475
    Eva
    Participant


    @lunapower, ton commentaire m’a fait sourire. Merci de ta lecture.

    @lordstephen
    , expérimental?j’imagine un petit côté scientifique dans l’idée de votre commentaire, a prendre des notes, imaginer des machines infernales, faire des tests et des expériences !lol. Moi qui était plutôt littéraire…
    La fessée nous fait découvrir bien des choses et des sensations

    Se révèle être "comme une boule de flipper,qui roule qui roule...".

    #54030
    anatole
    Participant


    Je n’ai jamais été fan des instruments de cuisine pour punir un cul…Sauf peut être le fouet? Allez savoir pourquoi…..En ce qui concerne le bois, à mon goût, rien ne vaut une bonne belle branche de bois vert fraîchement arrachée d’un arbre….

    Je me sentirais vieux le jour où mon sexe ne me servira plus qu'à pisser

    #54040
    Badine79
    Participant


    Merci pour ce partage  eva

10 sujets de 1 à 10 (sur un total de 10)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.
PHP Code Snippets Powered By : XYZScripts.com