À cuir perdu en bord de mer…

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  • #52479
    Anonyme
    Inactif


    À chacun son univers, le mien est manuel et fonctionne sans le truchement des instruments.

    Oh, je sais bien l’érotisme véhiculé par ces objets de cuir destinés aux fesses que sont triques, paddles et autres cravaches: même les mots excitent ! Et à peine évoqués, les yeux des demoiselles brillent, tout un univers se dessine, que je perçois, même s’il est probablement un brin trop SM pour moi.

    Et puis j’ai toujours trouvé que le contact de peau à peau était primordial, essentiel, envoûtant… Que ce serait dénaturer mon plaisir que de fesser autrement qu’à la main…

    Mais c’est vrai… Jadis, à la demande expresse d’une amante qui me lança dans un souffle qu’elle voulait tâter de ma ceinture et exigea que je la “fouette”, j’ai tenté le coup…

    Quelques claquements de “cuir à cuir” le mieux maitrisé possible, avant de reprendre la teinte “à la main” pour obtenir un beau carmin. Et des traces de traces (sic) trois jours durant, s’estompant lentement jusqu’à regagner la blancheur d’origine culière de ma brune d’alors.

    Intéressante approche. Nous renouvelâmes quelques semaines plus tard, au bord de la mer.

    Bandol, la bien nommée. Une nuit chaude et un peu moite de mai, après avoir épuisé nos sens et avant une nouvelle reprise, Marie se leva en me demandant que nous allions nous balader quelques minutes au dehors, en plein air…

    Elle et moi sortîmes donc du petit appartement loué une quinzaine de jours pour descendre par un étroit chemin (lui aussi) en direction du ponton de la plage privée de la résidence sise en contrebas à l’abri des regards, dans une minuscule crique traversée par le célèbre “chemin des douaniers“…

    L’endroit peu fréquenté le jour était encore plus tranquille à nuit noire, il était deux ou trois heures du matin… Juste le bruit des vagues… Le ressac.

    Sans un mot, Marie s’est avancée vers le petit ponton d’où plongeaient les baigneurs en journée, attrapant à deux mains les montants métalliques de l’échelle métallique scellée au bout pour permettre la descente dans l’eau, comme on le fait en piscine.

    Puis, en me tournant le dos, provocante avec les fesses tendues en arrière et les bras en croix, elle a pris une posture d’offrande, devançant ma probable demande…

    En attente, regardant l’horizon loin devant elle. (vers la Corse ?)

    Sans un mot, je me suis approché pour relever la robe légère et baisser la petite culotte prestement d’un geste autoritaire, reculant ensuite d’un pas pour jouir du tableau proposé quelques secondes, en respirant lentement pour calmer le jeu et prendre mon temps. Ça fait partie du plaisir aussi… Ma belle Marie, cul nu, offerte aux caresses du mistral, la peau frissonnante un peu et la chair de poule naissante, en dépit de la chaleur.

    Connaissant mes goûts et entendant le zip de mon jean, elle chuchota juste avant que je ne me lance dans une approche pénétrante et sodomite (à voir le tableau offert, je défie quiconque de n’y point songer…) en investissant ses fesses:

    – “Non ! Ta ceinture… Fort !”

    La gorge sèche, j’ai alors fait glisser la large bande de cuir fauve hors des passants de mon jeans et j’ai claqué à toute volée ce cul insolent une douzaine de fois, les deux derniers coups lui arrachant des cris nettement moins étouffés… Elle n’a pas lâché une seule fois les montants de l’échelle, mais il m’a semblé que celle-ci fermement tenue avait commencé à se desceller un tout petit peu… Nous n’y avons pas prêté attention plus que ça.

    Alors seulement nous nous sommes étreints et avons continué la promenade. Elle frottait, de temps à autre et sans se plaindre, ses fesses très rouges et passablement endolories par-dessus sa robe légère, une larme coula même le long de sa joue. Fière d’elle et définitivement orgueilleuse, ma folle…

    J’ai bien aimé le moment (et la dame, évidemment…) et pourtant ce passage “instrumental” est resté l’exception, revenant aux corrections manuelles avec ferveur.

    L’année suivante, Marie et moi sommes retournés nous evader de nos vies respectives dans le Sud. Un de ses amis nous avait proposé l’appartement de nouveau…

    Sitôt arrivés, avant même la moindre étreinte et comme pour reprendre “possession” des lieux que nous avions occupés l’année d’avant, nous sommes descendus vers la plage, jusqu’au petit ponton, théâtre de nos exploits nocturnes.

    Et là, elle a pouffé en s’approchant du bord et a regardé au fond de l’eau sans cesser de rire… Je le suis penché pour regarder à mon tour la cause de cette soudaine hilarité.

    Trois ou quatre mètres plus bas à la base même du ponton, dans l’eau transparente, gisait l’échelle de métal, descellée pour de bon…”

    #52480
    salamboflaubert75
    Participant


    Toujours autant de complicité, d’émotions et de frissons.

    Sal

    #52487


    Très agréable à lire. Et que s’émotions !

    Fesse-moi, si tu peux !

    #52493
    Anonyme
    Inactif


    Mais merci Mademoiselle. Juste du vécu, raconté avec la pointe de nostalgie que nous ressentons tous en repensant aux instants magiques… mais passés.

    #52500
    Anonyme
    Inactif


    C’est vraiment superbement raconté!
    Quelle jolie promenade avec Marie…
    @stan

    #52501
    Dundee
    Participant


    Très belle histoire. On se croirait à Bandol sur le ponton.
    Bandol est très évocatrice et inspiratrice pour La fessée : la température,le vent, le cadre idyllique. Personnellement pour pratiquer je préfère le petit chemin qui va au port d’Alon… la vue est inspirante pour la punie et le fesseur. Mais il n’y a pas d’échelle il faut se tenir aux pins.

    Épicurien, grand voyageur, adepte de la fessée OTK

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