Les différents types de fessées

Les différents types de fessées

Le mot “fessée” est employé dans le langage courant pour désigner toutes sortes de pratiques, ce qui plonge bien souvent le grand public dans la confusion. S’il est difficile d’établir une classification stricte des types de fessées (on pourrait affirmer qu’il en existe autant que d’amateurs de fessées…), on peut tout de même établir quatre grandes catégories, que nous allons examiner dans cet article.

Précision importante : nous ne parlerons ici que de fessées administrées à des adultes, dans un cadre consensuel. Nous condamnons avec la plus grande fermeté les fessées données aux enfants ainsi que toute forme de violence conjugale.

I. Les fessées ludiques

On qualifie de “ludique” une fessée administrées sans autre but que d’amuser celui qui l’administre et celle qui la reçoit.

Il peut s’agir d’une petite tape, amoureusement administrée sur le postérieur de sa partenaire, et qui est comme un compliment adressé à un joli postérieur. Le jeu peut également être poussé un peu plus loin, la partenaire recevant quelques claques plus ou moins appuyées sur son joli fessier. Tout cela reste cependant bon enfant et sans conséquence.

On rangera également dans cette catégorie les fessées administrées, souvent publiquement, à l’occasion d’événements particuliers. De telles fessées sont par exemple régulièrement administrées dans le cadre d’enterrements de vie de jeune fille, pour le plus grand bonheur de l’assemblée. Aux États-Unis existe également la tradition de la “birthday spanking“, au cours de laquelle la personne fêtant son anniversaire reçoit sur les fesses un nombre de claques égal à son âge (une tradition que nous ferions bien de leur emprunter !).

Ces fessées sont généralement légères, voire très légères, et administrées quasi-exclusivement sur un fessier couvert. Lorsqu’elles sont dispensées dans un cadre amoureux, elles peuvent cependant facilement dériver et conduire le couple vers notre deuxième catégorie de fessées…

II. Les fessées érotiques

La dimension érotique de la fessée a été reconnue de tout temps ; il suffit pour s’en convaincre d’examiner les peintures qui ornaient les murs des maisons closes de Pompéi, la littérature pornographique du XIXe siècle ou les films érotiques des années 40. Rien d’étonnant à cela : il a été démontré que la fessée provoque un afflux de dopamine, l’hormone du plaisir.

Cette pratique est aujourd’hui très courante. Une étude réalisée par l’IFOP en 2012 révélait que 24% des femmes avaient déjà reçu une fessée de leur partenaire dans un cadre érotique, et que 28% en éprouvaient le désir. L’étude signalait par ailleurs que la tendance était nettement à la hausse.

On pourrait réaliser un article entier sur ce type spécifique de fessées : les termes “fessée érotique” recouvrent en effet des pratiques très différentes, de la petite fessée donnée comme préliminaire à une relation sexuelle à celle administrée à coups de paddle et de martinet dans le cadre de jeux SM.

Toutes ces fessées ont cependant une base commune : elles visent à procurer un plaisir de nature sexuelle aux deux partenaires, en s’appuyant à la fois sur les sensation physiques et sur l’excitation provoquée par la posture de soumission dans laquelle se place celle qui reçoit la fessée.

III. Les fessées disciplinaires

Nous changeons ici d’univers. Si elle doit toujours être administrée dans un cadre consensuel (faute de quoi on tombe dans la violence conjugale, que nous condamnons avec la plus grande fermeté) une fessée disciplinaire ne vise théoriquement pas à donner de plaisir à la personne qui la reçoit.

Pourquoi “théoriquement” ? Soyons honnêtes : la frontière entre fessée érotique et fessée disciplinaire est loin d’être aussi nette que ce que les pratiquants de ces disciplines aiment affirmer. De fait il est bien rare que ceux qui pratiquent la fessée disciplinaire ne soient pas également adeptes de la fessée érotique…

Pour autant, la dimension disciplinaire de la fessée peut être tout ce qu’il y a de plus réel. Mais pourquoi une femme adulte et responsable désirerait-elle être soumise à ce genre de traitement, être sermonnée comme une enfant, déculottée, fessée, envoyée au coin ?  Il existe une variété de réponses à cette question.

Nombreuses sont les femmes qui ont le sentiment de manquer de cadre dans leur vie. Souvent davantage encadrées que les garçons durant l’enfance, elles se retrouvent livrées à elles-même une fois parvenue à l’âge adulte, et cette liberté totale peut être effrayante ; se placer sous l’autorité bienveillante mais ferme d’un homme peut alors être rassurant et réconfortant.

D’autres craignent de tomber dans des travers qu’elles aimeraient éviter. Être sévèrement corrigées lorsqu’elles se comportent mal les aide à ne pas perdre pied, à tenir leurs objectifs, à tendre vers la meilleure version d’elles-mêmes possible.

Il conviendrait ici d’effectuer une distinction importante entre deux types de fessées disciplinaires : les fessées punitives et les fessées éducatives. Cette distinction fera l’objet d’un prochain article.

IV. Les fessées thérapeutiques

La fessée a décidément de multiples vertus : non contente de pouvoir donner du plaisir ou châtier, elle a également des vertus cathartiques.

Le rythme frénétique de nos sociétés modernes engendre, chez chacun d’entre nous, bon nombre d’émotions négatives : stress, colère, angoisse… Lorsqu’elles ne trouvent aucun moyen de s’exprimer, ces émotions sont susceptibles de causer bien des dommages, ces deniers allant de la dépression à des troubles physiques (via le processus de somatisation).

C’est ici que la fessée vient une fois encore à notre secours ! Une fessée bien appliquée, qui conduit la demoiselle aux larmes, lui permet de laisser s’exprimer ce trop plein d’émotions, d’effectuer cette “purgation des passions” qu’évoquait Aristote. L’effet est généralement immédiat, et souvent spectaculaire : la jeune femme se sent immédiatement plus apaisée, plus lucide, prête à affronter les défis de son existence.

Il conviendra naturellement de faire suivre cette fessée de gestes de tendresse : un gros câlin, des caresses, des mots doux… Après avoir été bien fessée et avoir évacué toute cette tension, la demoiselle a plus que jamais besoin d’être réconfortée.

Conclusion

Comme nous l’indiquions en introduction, cette classification ne prétend nullement être complète : tout au plus décrit-elle les pratiques les plus couramment observées.

Elle ne vise surtout pas à être prescriptive : nul besoin de vous inquiéter si les fessées que vous donnez ou recevez ne rentrent pas dans ces cases. Le meilleur type de fessées est celui qui vous correspond.

Cette description correspond-elle à votre expérience ? N’hésitez pas à nous le faire savoir dans les commentaires.

54 commentaires

  1. Je découvre la fessée “thérapeutique”…Parfois il y a des justifications qui me laissent dubitatifs…..

  2. J’ai beaucoup apprécié le paragraphe sur la fessée thérapeutique que je connaissais mal

  3. Est il besoin d’en arriver aux larmes pour qu’elle détende ? Je m’interroge… Je la verrai plus comme une séance de sport pour se défouler, la bonne séances de cardio qui fait oublier les tracas du jour et bien idem pour la fessée, non ?

  4. oui commençer par 1 féssée ludique puis érotique pour briser le taboux puis ensuite

  5. Mon dieu sur tout ceci est troublant

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