Ça reste entre nous

Ça reste entre nous

Emma était tendue. D’ordinaire elle n’aimait déjà pas beaucoup les lundis, mais celui-ci risquait de battre des records. La veille un de ses collègues lui avait administré une fessée déculottée dans un parc public ! Combien de temps avant qu’il ne raconte ça à quelqu’un, et que cela fasse le tour de l’étage, puis de la boîte ? Combien de temps avant de sentir sa dignité voler en éclats ?

La jeune femme passa à grandes enjambées devant l’open space où travaillait Zacharie – elle ne vérifia même pas s’il était là ou pas – et gagna le sien. Là, elle mit ses écouteurs et commença à travailler, redoutant l’instant où elle entendrait des rires et verrait ses collègues la dévisager avec des yeux ronds. Les minutes s’écoulaient très lentement en ce lundi matin, mais rien d’inhabituel ne se produisit. Vint l’heure du déjeuner, et Emma s’arrangea pour être à un bout de table opposé à celui de Zacharie. Il ne parut même pas la remarquer. La journée se termina sans aucun incident.

Le lendemain puis le surlendemain furent de la même veine. Elle était soulagée de constater que son collègue n’avait pas raconté son « exploit ». Toutefois elle avait tout fait jusqu’ici pour l’éviter, et redoutait de le croiser. Cela se produisit le vendredi, dans l’ascenseur. Alors qu’elle l’attendait pour rentrer chez elle, il arriva lui aussi et lui adressa un « salut » avant de monter dedans. Emma inspira fort et le rejoignit. Il était assez tard et ils étaient donc seuls dans l’engin. Elle observa Zacharie à la dérobée, attendant de voir ce qu’il ferait ou dirait, mais il semblait perdu dans ses pensées. Arrivé en bas, il lâcha un « bon week-end » et sortit sans attendre. Ne souhaitant pas passer une nouvelle semaine à se demander quelles seraient les suites de leur entrevue du dimanche précédent, Emma le rattrapa.

« Attend, dit-elle à voix basse. Je voulais te demander…

– Oui ?

– Ce qu’il s’est passé le week-end dernier… Tu en as parlé à quelqu’un du bureau ? »

Il haussa les épaules.

« Bah non. Ca ne les regarde pas. Je n’aime pas mélanger vie professionnelle et vie privée.

– Tu n’en parleras donc à personne ?

– Bien sûr, ne t’en fais pas. »

La boule qu’elle avait au ventre disparut. Pour la première fois de la semaine, elle sourit.

« Ouf. Je te remercie… même si je t’en veux encore.

– De quoi ? C’est toi qui a fait un pari idiot. » railla-t-il. 

Il ne lui laissa pas le temps de répondre, fit un signe de la main et s’en alla.

***

Un mois se déroula avant qu’elle entende à nouveau son nom. C’était un jeudi matin, lorsque son chef la fit venir dans son bureau.

« On a un projet très important à commencer tout de suite. »

Il lui présenta le projet en question, urgentissime à n’en pas douter.

« Tout doit être terminé pour demain midi, on attend donc votre premier jet pour cette nuit et on fera nos commentaires demain matin très tôt.

– Votre ?

– Tu travailleras avec Zacharie de l’équipe d’à côté. »

Elle grimaça.

« Il n’y a personne d’autre ? Clément ou Amélie ne sont pas disponibles ? Il faut aller très vite et ils sont quand même moins… mous.

– Ce n’est pas moi qui ait choisi, mais mon homologue a parfaite confiance en Zacharie pour ce travail. »

Emma ne répondit pas.

« On a réservé la salle du 9è étage. Passe le chercher et commencez dès maintenant. »

Aussitôt dit, aussitôt fait, et bientôt les deux furent dans la petite salle de travail.

« Comment on s’organise ? demanda Emma. Il y a deux entités à gérer, on en fait chacun une ? Le plus rapide aidera le plus lent à finir.

– Non. Ce n’est pas une bonne idée.

– Pourquoi ? Tu ne veux pas que je vienne t’aider ? »

Mais pourquoi le taquinait-elle encore ? Pourtant, la première fois cela ne lui avait pas trop réussi… Elle ne savait pas mais c’était plus fort qu’elle.

« Non. Mais les deux entités doivent être traitées exactement de la même manière, il serait donc plus efficace qu’on fasse la même partie du boulot sur les deux. On ne pourra pas comparer puisqu’on ne fait pas la même chose. Je comprends que cela bride ton esprit de compétition, mais c’est le mieux. »

Emma hocha la tête. Il avait raison.

« Si tu tiens vraiment à recevoir une nouvelle fessée, on n’a qu’à dire que celui de nous deux qui fait une erreur et plante l’autre sera puni. »

Elle ouvrit grand la bouche, surprise par son culot.

« Rêve pas » répondit-elle finalement.

Ils se mirent au travail sans attendre davantage. Le découpage parfait entre deux travaux distincts n’existait pas, et chacun était donc en partie dépendant de ce que produisait l’autre. Emma constata avec satisfaction que le jeune homme avançait vite et bien, ce qui lui permit d’envisager le fait de pouvoir terminer avant minuit.

Sur les coups de vingt-deux heures, ils en étaient à relire le mail qu’ils envoyaient et auquel était joint leur rapport avec les principaux chiffres. Une phrase anodine prononcée par Zacharie la fit d’un coup douter de quelque chose. Elle ouvrit rapidement son document de calcul et sentit le sol se dérober sous ses pieds : elle avait oublié d’inclure une des informations à leur disposition pour ses chiffres. Le jeune homme paraissait ne pas en avoir conscience – ce qui n’était pas surprenant car aucun des deux n’avait eu le temps de vérifier de fond en comble le travail de leur partenaire. Le problème était que l’inclusion de cette information lui coûterait à elle un peu de travail, mais l’impact pour Zacharie serait beaucoup plus fort – plusieurs heures assurément. Elle frissonna. Devait-elle lui dire ? Après tout, peut- être que personne ne s’en rendrait compte.

« C’est bon pour toi ? »

Il la regardait avec un air interrogateur. Il venait de finir la lecture du mail.

« Tu n’as pas l’air satisfaite.

– Euh… je… relis la dernière phrase s’il-te-plaît ? »

Il la relut. Elle proposa une tournure un peu différente pour justifier de son air insatisfait, mais ne dit rien sur son oubli.

« Ok, c’est parti alors. »

Il cliqua sur le bouton « Envoyer » et ramassa ses affaires.

« Bon travail ma chère. On va manger ? »

Elle hésita à lui dire non et rentrer chez elle, mais après une journée aussi intense à bosser ensemble elle se dit que ce serait malpolie de refuser la proposition. Elle accepta et ils allèrent dans un sushi pas loin.

Pendant qu’ils dînaient, la télévision passa des informations sur le dossier sur lequel ils travaillaient. Mal à l’aise, elle commença à se tortiller sur sa chaise comme si une colonie d’insectes avait soudain élu domicile dans ses sous-vêtements, mais il ne le remarqua pas. Soudain, le point précis qu’elle avait oublié fut mentionné. Un frisson glacial la parcourut.

« Haha regarde, ils parlent de nos clients. C’est sûr que nos chefs vont nous demander comment on a traité ce sujet. Tu as fait comment au fait ? »

Emma ferma les yeux. Un litre d’eau glacée venait d’être renversée sur elle.

« Je… j’ai… j’ai oublié de le prendre en compte. »

Zacharie laissa son maki saumon-avocat suspendu à vingt centimètres au-dessus de la table.

« Tu rigoles là ?

– Non… ça m’est complètement sorti de la tête. »

Il ferma les yeux. Emma devinait qu’il tentait de calmer son énervement. Elle compta cinq secondes. Il avait toujours les yeux fermés. Finalement il les rouvrit et continua :

« À aucun moment tu n’y as pensé ? Même pas là, alors que ça fait deux bonnes minutes que la télé mentionne ce point précis ? Tu te moques de moi ?

– J’y ai pensé… mais trop tard. Tu étais en train d’envoyer le mail. »

La jeune femme se mordit la lèvre pour se donner l’air le plus désolé possible.

« Ok. Il n’y a qu’une seule chose à faire alors. »

Emma jura qu’à cet instant précis, sa fesse gauche et sa fesse droite comprirent le danger et se concertèrent pour envoyer un message d’alerte sous forme d’un fourmillement soutenu.

Zacharie sortit son téléphone et rédigea un court message. Aussitôt, Emma reçut un mail, destiné aussi à ses chefs : « ERRATUM : Ne regardez pas ce rapport, nous avons fait une erreur, une nouvelle version arrivera dans la nuit. »

« Finis vite de manger, on a encore du boulot. » fit-il en engloutissant le reste de ses makis.

Emma n’avait plus faim du tout, mais avala un ou deux sushis et se leva pour aller payer – c’était le moins qu’elle pouvait faire dans la situation. Secrètement, elle espérait que cela lui éviterait un autre type de punition… Le jeune homme l’attendit dehors et ils rejoignirent leur entreprise à un pas soutenu. Leurs badges ne fonctionnèrent pas.

« Forcément, à bientôt vingt-trois heures ils ont bloqué les entrées. Heureusement qu’on a pris nos PC avec nous. »

Oui, heureusement se dit Emma. Sinon elle n’aurait plus eu qu’à s’enfouir sous terre et ne plus jamais en ressortir.

« On va où ? » demanda Zacharie.

– On peut chacun bosser de chez soi, non ? »

Elle tenta cette proposition comme on lance une bouteille à la mer : sans le moindre espoir qu’elle soit reçue.

« Non. Je préfère qu’on reste ensemble, au cas où. »

Impossible de le contredire. En revanche elle n’avait aucune envie d’aller chez elle et d’expliquer à son compagnon qu’elle avait encore du travail car elle avait fait une grosse erreur. Il la voyait comme une fille brillante, il était hors de question qu’il la contemple dans cette situation. Ce serait trop humiliant.

« On va chez toi ? proposa-t-elle.

– Ok. »

Pendant qu’elle prévenait Olivier qu’elle rentrerait très tard, il commanda un taxi et ils arrivèrent dans l’appartement du jeune homme à vingt-trois heures dix. Emma nota la décoration minimaliste et le léger bordel qui régnait sur les lieux. Un appartement de mec célibataire, quoi.

« Bon, je ne peux rien faire tant que tu n’as pas mis à jour tes calculs avec cette nouvelle information, donc dépêche-toi. Quant à moi je vais t’encourager un peu » lui dit-il avec un sourire aux lèvres.

Inquiète sur la nature de cet encouragement, elle se dépêcha d’enlever ses chaussures, de poser son manteau et de gagner la table du salon. Alors qu’elle allait s’asseoir, Zacharie lui retint le bras.

« Non non. C’est mieux que tu restes debout. »

A ces mots, il déboucla sa ceinture. La jeune femme tressaillit. Le doute n’était plus permis : ses rondeurs délicates tout juste remises de la cuisante leçon reçue dans le parc allaient y avoir de nouveau droit.

« Tu sais, je ne pense pas que ça me fera aller plus vite… Je me sens déjà suffisamment coupable comme ça, je veux en finir le plus vite possible.

– Dans ce cas on n’a qu’à dire que ce sera pour t’inculquer la différence entre vitesse et précipitation » se moqua-t-il.

Emma se mordit la lèvre. Sa tentative était un cuisant échec – encore un.

Résignée, elle sortit son ordinateur de son sac et le posa sur la table. Elle tapa son code en se penchant en avant pour atteindre le clavier.

« Recule un peu s’il-te-plaît »

Obéissante, elle fit quelques pas en arrière de manière à avoir le dos presque à angle droit par rapport aux jambes. Son fessier était maintenant le point culminant de son anatomie.

« Dis-moi quand tu commences à bosser. Tu en auras pour combien de temps à peu près ? demanda- t-il.

– Trente minutes » dit-elle après une courte réflexion.

Il attrapa le bas de sa robe et la retroussa jusqu’au milieu du dos, offrant à son regard ses collants qui laissaient transparaître une culotte de coton violette.

« Jolie couleur, commenta-t-il. J’aime bien ».

Emma eut une pensée pour son affreux jogging violet, et secoua la tête pour s’en débarrasser.

Elle allait cliquer sur le document de calcul lorsqu’elle sentit ses sous-vêtements glisser le long de ses cuisses. Plus rien ne protégeait son intimité. Elle tourna la tête et le vit fouetter l’air avec sa ceinture, comme un échauffement. Il posa ensuite la ceinture et fit faire des rotations à ses poignets.

« Ce serait dommage que je me fasse une tendinite » commenta-t-il.

Comme la première fois, elle était partagée entre le ridicule de la situation et le sérieux du châtiment qu’elle allait bientôt recevoir. Elle tremblait légèrement. Ses fesses lui envoyaient tous les signaux de détresse possibles, mais elle ne pouvait plus rien pour les protéger. Maintenant que sa culotte trônait sur ses genoux, même la fuite était impossible.

Elle ouvrit le document et annonça avec appréhension : « Je commence… »

Aussitôt la ceinture s’abattit sur son derrière offert. Elle sentit la boucle de ceinture s’enfoncer dans sa chair. Elle lâcha un petit cri mais se reprit aussitôt pour avancer au plus vite sur son travail. La position n’était pas des plus confortables, mais elle ferait avec. Il y eu un moment de répit avant le deuxième coup. Quand il tomba elle ne put s’empêcher de crier à nouveau.

Le troisième coup la saisit par surprise. Elle était concentrée et avait presque oublié la douleur qui irradiait son arrière-train. La conséquence fut qu’elle maintint le doigt appuyé sur la touche « AAaaaaaa » et dut corriger.

« Tu me fais faire des erreurs » gémit-elle.

Pas de réponse, si ce n’est un quatrième coup. Elle devinait déjà les marques qui se creusaient sur son fessier. Ce fut au cinquième coup qu’elle comprit le rythme : il donnait un coup toutes les deux minutes. Elle le remercia intérieurement pour cette intention : elle n’osait imaginer la douleur qu’elle aurait ressentie s’il avait cinglé son arrière-train sans interruption pendant trente minutes. Après cinq coups seulement elle le sentait comme s’il avait été marqué au fer rouge.

Ou peut-être faisait-il ça pour éviter la tendinite…

Sachant cela, Emma ne put s’empêcher de regarder l’horloge face à elle. Une fois sur deux, dès que la trotteuse passait sur la vingtième seconde, la ceinture s’abattait et lui arrachait une nouvelle supplication. D’instinct, ses muscles se crispaient à l’approche de cette seconde fatidique. Sentir le fouet du cuir était presque une délivrance, le signal que deux minutes allaient s’écouler dans le calme. « Délivrance » était cependant un peu fort : la douleur était telle que les larmes commençaient à ruisseler sur son visage.

La jeune femme faisait preuve d’une volonté de fer pour laisser ses mains sur le clavier. Elle n’avait qu’une seule envie : se couvrir les fesses avec, ou simplement se les frotter pour faire fuir la douleur. Mais alors elle ne pourrait pas avancer son travail, et cela ne ferait qu’allonger la sanction. Elle endurait sans bouger les coups cinglants, si ce n’était le réflexe de plier brièvement les genoux après l’impact. Sa bouche en revanche laissait échapper de longs gémissements de plus en plus forts. Si des voisins l’entendaient, ils pourraient croire que Zacharie avait ramené une fille au coït sonore. S’ils se doutaient de ce qu’il se passait vraiment, et du traitement que leur voisin discret infligeait à son malheureux postérieur…

Emma termina enfin son travail. Refusant de s’exposer à une nouvelle punition, elle revérifia le tout avant d’annoncer :

« J’ai fi… »

La ceinture lui martyrisa une dernière fois les fesses.

« Fini » lâcha-t-elle.

Elle tourna son visage vers le jeune homme, lui exposant ses yeux gonflés de larmes. Il reposa la ceinture sur le bras du canapé.

« Tant mieux. Moi aussi du coup, dit-il en examinant le fruit de son labeur. C’est bizarre j’ai tout fait pour fouetter autant chaque fesse, mais la gauche est quand même plus rouge que la droite. A croire qu’elles n’ont pas toutes les deux la même sensibilité… Tu en as parlé à ton médecin ? »

Bien sûr, pensa-t-elle. La coloration de son postérieur était un sujet qu’elle abordait régulièrement en consultation. Etait-il vraiment aussi benêt ou le faisait-il exprès ?

Cessant là la contemplation de son œuvre, Zacharie se saisit de son propre ordinateur et s’installa sur le canapé.

Emma se releva et massa délicatement sa chair endolorie. Le jeune homme ne la regardait déjà plus. Elle avait réparé son erreur et enduré sa punition, pourtant elle se sentait toujours aussi mal. Les larmes coulaient encore abondamment sur son visage, et elle ne parvenait pas à endiguer un hoquet. Une minute entière s’écoula sans qu’elle ne fasse rien d’autre que pleurer et hoqueter. Cela fit lever les yeux à Zacharie. Il la voyait de profil, et son regard s’attarda un instant sur son entrejambe avant de filer vers son visage. Ne pouvant soutenir ses yeux, Emma baissa la tête. Elle ne bougeait toujours pas. Elle attendait quelque chose, sans savoir réellement quoi.

« Viens. » lui dit doucement le jeune homme.

Elle releva la tête et vit qu’il lui faisait signe de venir vers le canapé. Elle claudiqua – la culotte toujours aux cuisses – vers lui. Qu’allait-il faire ? Pourquoi ne s’était-elle pas encore rhabillée ? Pourquoi même avait-elle acceptée de se retrouver dans cette situation dans un premier lieu ? Ainsi exposée au plus profond de son intimité, à la merci d’un geste déplacé d’un homme qu’elle connaissait peu, son esprit filait à vive allure.

Il posa son ordinateur par terre et lui mit les mains sur la taille pour la porter jusqu’à lui. Elle posa un genou de chaque côté de ses jambes. Leurs visages étaient très proches, et elle le voyait essayer de lire dans ses yeux remplis d’eau salée. Après cet échange silencieux, d’un geste lent il appuya sur sa nuque et lui glissa la tête contre son cou. Emma sentit ensuite la deuxième main de Zacharie lui enserrer le dos, pendant que la première descendit jusqu’à son fessier endolori – qu’elle massa délicatement.

« C’est fini Emma, murmura-t-il à son oreille. N’en parlons plus. Tu es pardonné. »

Ces mots lui réchauffèrent le corps – qui à l’exception de son derrière cuisant était toujours glacial. Elle sentit son hoquet s’estomper, et ses larmes couler moins fort. Ainsi collée à lui elle était apaisée, presque heureuse. Ils restèrent ainsi un long moment, jusqu’à ce qu’elle ait la force de se détacher.

« Je suis désolée. J’avais oublié que tu avais encore du travail. »

Il soupira.

« Et oui. Ma nuit commence.

– Je peux t’aider » pensa-t-elle soudain. Tu peux m’expliquer ce qu’il faut faire, ça te fera perdre peut-être dix minutes mais ensuite je pourrai avancer sur la deuxième entité pendant que tu fais la première. Tu auras juste à repasser derrière et vérifier – et corriger mes erreurs, mais ça sera sûrement moins long que de devoir tout faire. »

Il hocha la tête.

« Oui c’est une bonne idée. Allons-y alors, et merci de la proposition.

– C’est normal. Mais d’abord, il est peut-être temps que je me rhabille » dit-elle en rigolant.

Ce qui fut fait. Alors que Zacharie avait prévu deux heures de travail par entité, ils terminèrent le tout en deux heures trente, et envoyèrent fièrement le mail à leurs supérieurs.

« Enfin on va pouvoir dormir ! » se félicita Emma.

Il l’accompagna pendant qu’elle mettait ses chaussures et son manteau.

« Je pense à un truc… c’était plutôt vie privée ou vie professionnelle ce soir ? Tu le mets dans quelle case toi ? Pour savoir si je dois m’inquiéter de ce que tu vas raconter aux collègues demain…

– Je t’ai dit de ne pas t’inquiéter. Ca reste entre nous » répondit-il dans un sourire.

Alors, c’est presque guillerette qu’Emma rentra chez elle.

4 commentaires

  1. Contente de lire la suite des aventures d’Emma. Merci.

  2. J’ai adoré la suite ❤
    Merci @lawliet

  3. Très sympa, merci

  4. Très belle suite

Répondre

PHP Code Snippets Powered By : XYZScripts.com