Mon annonce disait…

Mon annonce disait…

Mon annonce disait :

« Apprenti fesseur cherche cobaye répétiteur exclusivement féminin pour travaux pratiques, en tout respect de l’autre et sans arrière-pensées sexuelles. »

C’est Noémie (on va l’appeler comme ça) qui m’a répondu. Après maints courriels, coups de téléphone et trois rencontres dans les buvettes des gares d’Angers et du Mans, elle se décide à prendre un vrai rendez-vous avec moi, avec un mini scénario, élaboré plus ou moins avec elle.

Le jour dit je vois sa petite Super 5 bordeaux se garer devant la maison. Allais-je être à la hauteur ? C’était la première fois avec une inconnue et un scénario. On sonne à la porte ; j’ouvre, et sans lui laisser le temps de quoi que ce soit, lui crie : « C’est à cette heure-ci que tu rentres ? » Son air décontenancé ne me surprend pas et, sans lui laisser le temps de réagir, j’ajoute : « Et comme d’habitude, t’as pas ta clef ! » Je l’observe, son sac à la main, ne sachant plus quoi faire. Je vais lui laisser le soin de vous le raconter…

 

Après maints contacts et trois rencontres dans des gares diverses, je me décide, tremblante, à fixer une date, après avoir expliqué comment je voyais les choses. Le jour dit, j’arrête ma petite voiture devant chez lui. Je suis toute tremblante : c’est la première fois que je vais chez un inconnu pour vivre mon fantasme. J’ai souvent rêvé de me faire punir mais mes parents n’ont jamais levé la main sur moi.

Toujours tremblante, j’actionne le marteau de la porte. Trois coups sonores. Un petit instant se passe. Je finis par sonner. Le carillon résonne, la porte s’ouvre et sans me laisser le temps de me présenter il aboie : « C’est à cette heure-ci que tu rentres ? » Je suis saisie par ces propos et comprends que le jeu commence. J’ai le cœur serré. Il ne tarde pas à ajouter, d’un ton autoritaire. « Et comme d’habitude, t’as pas ta clef ! » Je l’observe ne sachant que faire mon sac à la main.

Il m’attrape par le bras, me fait entrer rapidement et vocifère : « Monte donc dans ta chambre, qu’est-ce que tu attends ? » Je ne connais la maison que par sa description et quelques photos. Au fond du couloir, à gauche, l’escalier étroit. Je monte ce dernier, le cœur battant. Sur le palier à gauche, j’aperçois la chambre. J’entre dans cette dernière, le cœur battant encore plus fort. Deux lits sont séparés par une table de chevet.

Je me suis mise en pantalon pour le voyage et je dois donc me changer pour revêtir une jupe plissée et des chaussures noires, vernies ou impeccablement cirées. J’ai opté pour de jolies chaussures vernies avec une petite sangle, un peu comme celles qu’on trouve aux pieds des poupées. Mes petites chaussettes blanches à froufrou étant déjà à mes pieds, j’enfile mon chemisier blanc et suis prête.

J’ai une demi-heure pour bien décider si je reste ou si je m’enfuis en courant. Les questions me tournent dans la tête. Suis-je folle ? Ne vais-je pas le regretter ? Mais si je me barre, vais-je me le reprocher par la suite ? Une expérience comme ça, ça ne se refuse pas. Quoi que, il s’ensuit forcément une douleur physique, une honte, ou je ne sais quoi… Et si quelqu’un l’apprend, il va me prendre pour une cinglée… Bref, ça tourne, tourne et retourne dans mon cerveau. J’ai le cœur qui bat fort, la respiration qui cavale, les membres qui tremblent, un peu comme quand on passe un examen. Les aiguilles du réveil me disent « Dépêche-toi, il ne te reste plus qu’un quart d’heure !”. Je m’assois sur un lit, puis sur l’autre. “Dix minutes ! »

« Noémie ! »

Ca y est, c’est parti, et je suis là, flageolante, tardant à répondre.

« NO – É – MIE ! »

Le ton se fait insistant. Je sais que, si je descends, je n’ai que deux solutions : franchir la porte d’entrée avec armes et bagages ou… descendre sans sac, tourner à gauche au bout du couloir et entrer dans le salon. Et si je tourne à gauche, c’est pour…

« NOOO – ÉÉÉÉ – MIIIEEE !!!! CA COMMENCE À BIEN FAIRE ! »

Là, je n’ai plus le choix, il faut que je me décide. Hésitante et honteuse, je prends mon sac. Après un nouvel instant d’hésitation, je le repose et descends. Tremblante, je rentre dans le salon, le cœur battant à 180 bmp (comme disait mon prof de musique), la tête basse, me malaxant les mains comme une petite fille fautive d’avoir fait je ne sais quelle sottise. Il est là, dans un fauteuil de cuir, un carnet bleu-vert à la main.

Me voyant hésiter, il m’adresse un signe de sa main, me demandant d’avancer. Je fais trois pas en avant. Un autre signe et trois autres pas me rapprochent de lui et de l’aboutissement de ce fantasme qui me torturait l’esprit. Ses yeux plongés dans le carnet, d’une voix calme, il me dit : « C’est quoi ça ? » Forcément, je ne comprends pas. “Élève insubordonnée, ne respectant pas les consignes et répondant de manière arrogante à ses professeurs”. Un petit silence s’installe avant qu’il ajoute : « Signé monsieur Fargeot ». Fargeot c’était mon prof principal au collège. Comment le sait-il ?

Le bruit d’un papier qui se décolle. Il ajoute, d’un ton beaucoup moins calme : « Qu’est-il écrit sous cette note collée ? Justement ! Collée samedi de 14 heures à 16 heures… Et en plus tu signe à ma place ! » Là j’ai l’impression que mes jambes vont me lâcher.

Du vécu ! Mais tout à coup ça me revient. Dans un de nos échanges il m’avait demandé quelle autorité mes parents avaient sur moi, et je lui avais raconté quelques conneries que j’avais faites au collège. Le carnet signé à la place de mes parents, mon insoumission envers les profs, les devoirs que je faisais faire par une de mes copines, etc. Mon père, quelqu’un de très calme, m’avait sévèrement réprimandé et puni en me consignant dans ma chambre tout le week-end, et en m’interdisant de sortie pendant deux semaines. Il avait ajouté une menace de pension pour le lycée si je ne me reprenais pas, mais aucun sévices corporel. Il me semble que j’avais même ajouté que ÇA, ça en méritait bien une.

Bégayante, je commence à essayer de plaider ma cause et m’excuser. Il me coupe :

« Tu n’es qu’une petite effronté. Toi qui es littéraire, ça rime avec… ? »

Je suis déconcertée, ne sachant plus que dire ni que faire.

« Alors ? Ça rime avec ? »

Il insiste sur « effrontée », accentuant le « ééé ». D’une voix fluette et inaudible, je dis :

« Le mot fessée ? »

Il me saisit par l’oreille et dit :

« Pardon ?

– Une fessée, dis-je d’une voix timide mais audible cette fois.

– Approche, me dit-il, puisque tu sais ce que ça mérite, ÇA ! Tu viens de le dire. »

Ayant acquiescé honteusement, les mains croisées devant moi, je me retrouve en deux temps trois mouvements à plat ventre sur ses genoux. Me voila donc en position. D’une poigne solide il me maintient en place tout en posant sa main libre sur mon séant. Il me réprimande, me fait la morale, et moi j’ai l’impression d’être revenue en arrière, au collège.

La honte se mêle d’inquiétude lorsque sa main se retire quelques secondes de ma croupe. Il commence à frapper mon postérieur sur la jupe, qui rebondit sous les coups. Au bout d’un certain temps, je sens la chaleur envahir mes fesses. Des petites pauses lui permettent de me faire la morale. Je sens alors le tissu de ma jupe se soulever.

 

Lorsque je retroussai sa jupe, je pus voir une jolie culotte blanche, comme prévu, mais ornée de fleurs naïves. Une vraie culotte de gamine.

« Je peux reprendre ?

– Dis donc, t’en veux une autre ?

– Euh ! Non, pas vraiment… »

 

Je sens donc ma jupe atterrir sur mes reins, et le voilà qui redouble les soufflets sur ma lune rebondissante. La jupe n’amortit plus les claques et elles sont de plus en plus douloureuses. La honte m’envahit encore davantage, non pas par cette correction que je cherchais depuis longtemps mais du fait qu’un inconnu ou presque observe mon arrière train. Une brume envahit mes yeux, je commence à me trémousser sérieusement mais il me reprend à chaque fois avec vigueur. Je geins, rouspète, essaye de me protéger de ma main presque libre, qu’il écarte sans ménagement.

Ce n’était pas prévu au programme mais je sens un doigt pénétrer l’élastique de ma petite culotte. Alors là non ! Pas d’accord ! Jj’essaye tant bien que mal de l’en empêcher. Une claque me brûle la cuisse gauche, suivie d’une autre sur la droite. J’ai beau décliner, ronchonner que ce n’était pas prévu, il est plus fort que moi, et dans un moment de faiblesse, je laisse dévoiler mes rondeurs nues. Le tissu de ma culotte rejoint mes genoux.

« Un beau lever de rideau sur un paysage magnifique, un spectacle de qualité. »

Une main se pose sur ma chair chaude et me fait frémir. Des petits papillons m’envahissent le ventre. Comme je suis déjà excitée, je mouille comme une cochonne. Ben oui, je ne voulais pas mais… l’espérais peut-être.

Il recommence à asséner de nouvelles gifles sur mon dodu. Le contact de sa main sur ma peau, que j’imagine déjà bien rougie, me brûle. Le bruit se fait beaucoup plus sec, tout comme les claques qu’il m’assène.

Je suis surprise moi-même du plaisir cuisant et douloureux que cela me procure et je me laisse partir dans une sorte d’état second très étrange. Cette douleur physique mêlée de plaisir me trouble au plus haut point. En larme, je gigote de plus en plus. À croire que ses claques redoublent de puissance. Je supplie, j’implore, j’apprends le crawl. Ma culotte coule aux chevilles ; je me débats mais ça tombe, ça tombe et ça tombe.

Boudiou ! pour une raclée, c’est une raclée ! Justicière de tous les méfaits que j’ai commis envers ma famille au grand complet. D’ailleurs, elle devient de plus en plus vengeresse, comme si elle réglait les comptes de mon passé sur mon indigne postérieur. Sûrement ! En attendant, je l’ai voulue, je l’ai eue !

Je pleure comme une gamine, ce que je ne pensais pas faire tout en l’espérant au fond de moi. Il m’ordonne d’aller rejoindre le coin, ce que je fais sans demander mon reste. À genoux, je dois maintenir ma jupe levée, mon slip aux genoux.

« Tu vas pouvoir réfléchir aux conséquences de tes actes, Noémie. Et que je ne te voies pas bouger ! »

Je l’entends tripoter quelque chose. Un déclic accompagnant la lumière d’un flash me fait sursauter.

« Continue à bougonner et je vais te re-caresser le séant séance tenante. »

Dans un silence méditatif, je fais pénitence. Les secondes paraissent des heures, les minutes des siècles.

 

Elle est partie sans demander son reste. Les jours suivants, elle a évité de poster. Nous nous sommes à nouveau donné rendez vous quelques mois plus tard, à la même buvette, nous retrouvant de nouveau face à face.

« J’ai une chose à te dire. Tu m’as troublée, je ne sais plus où j’en suis. Serait-ce trop te demander que de… »

Nos messages suivants étaient courtois. Je lui envoyai la photo puis, d’un commun accord, nous ne nous sommes plus revus ni contactés.

25 commentaires

  1. super récit , belle fessee

  2. Belle et troublante histoire. Dommage pour la chute…

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