Une expiation cinglante

Une expiation cinglante

Nous avions rendez-vous chez lui vers 18h30/19h, enfin c’est l’heure approximative que je lui avais donnée. Je pensais que ça me laisserait le temps de quitter le boulot et me préparer avant de le rejoindre. Je n’avais qu’une seule consigne : je devais porter mon rosebud, le prévenir quand il serait en place puis prendre la route. Un petit message :

« Je suis presque prête, mon rosebud est en place ».

Nous savions déjà, à ce moment précis, que je ne serais pas à l’heure… J’aurais déjà dû être partie. Je terminais rapidement de m’habiller quand mon téléphone afficha :

« N’oublie pas ton martinet, le vrai. Nous risquons d’en avoir besoin. Je t’attends. »

Une bonne demi-heure plus tard, je pris la route (sans le prévenir, il me le rappellerait quelques minutes plus tard par un message plutôt sec). L’enfer que je craignais arriva à 10km de l’arrivée… C’était bien un peu bouché, mais là je ne bougeais plus. Il était déjà 19h et ça commençait à craindre…

Me voici enfin arrivée. Il était tout juste 20h quand je réussis à me garer à proximité de cette nouvelle adresse. Je lui indiquai que je venais de me garer et que je serais là dans quelques minutes.

Je me demandais bien si des consignes m’attendraient sur le palier ; c’était toujours le cas avec lui en temps normal, mais cette fois, nos petites habitudes avaient été chamboulées par ce changement de lieu. Instantanément je reçus sa réponse : « Retire ta culotte, garde-la en main, et remets la moi quand je viendrai te chercher. »

Sa réponse me rassurait au plus profond de moi. Je devais retirer ma petite culotte mais bon, j’étais encore dans ma voiture et il n’y avait personne aux alentours. Les 200 mètres qui me séparaient de la porte d’entrée me paraitraient bien frais mais j’avais cru comprendre dans son message qu’il descendrait me chercher. C’était bien le cas.

Quand il m’ouvrit la porte, je le regardai avec un large sourire et des yeux pleins de bonheur (bon ok, je savais que j’allais être punie, mais j’étais contente de le retrouver). De sa main, il m’attrapa le menton, me regarda dans les yeux :

« Donne-moi ta culotte, je t’embrasserai ensuite. »

J’étais encore dehors, dans la rue, juste devant la porte, ma culotte à la main.

Contrairement à nos habitudes, cette fois je fus accueillie d’une manière bien courtoise. J’eus le droit à un petit verre, à m’installer, enfin simplement à franchir le pas de la porte entièrement vêtue. J’étais tellement ravie de le retrouver. Je pus profiter d’un petit moment de retrouvailles avant de l’entendre dire, sur un ton qui ne laissait aucune place à l’insolence, me demander de me placer debout devant lui. Sans aucune hésitation, je lui obéis.

Il m’ordonne de me déshabiller, en me donnant l’autorisation (enfin c’était peut-être un ordre, à réfléchir…) de garder mes bas. Il s’installe confortablement, me saisit le poignet pour m’installer en travers de ses genoux. Je sens les frôlements de sa main qui parcourt mes cuisses, s’attarde sur mes fesses, remonte le long de mon corps jusqu’à saisir ma nuque.

« A quelle heure devais-tu arriver ? »

Je n’ai même pas envie de lui répondre. Il était tellement tendre depuis mon arrivée, je lui avais bien lancé une ou deux piques à ce sujet mais il n’avait pas relevé…

Une première claque s’abat sèchement sur la fesse droite, une seconde. Comme un rappel à l’ordre qui s’accompagne d’un :

« J’attends ta réponse »

Je tente un début de phrase, mais au vu de la série que je suis en train de me prendre, je dirais que commencer une phrase par « mais » n’est vraiment pas en bonne idée quand on est installée en travers de ses genoux. Il ne me laisse aucun répit (si, peut-être, pour écouter le long sermon qui m’est réservé) mais nous savions bien, l’un comme l’autre qu’il lui fallait trouver un prétexte pour me préchauffer les fesses.

La fessée cessa quand il considéra que mes fesses avaient atteint la juste couleur. Il prit le temps de jouer un peu avec mon rosebud, avant de me l’ôter. J’étais soulagée que cette fessée se termine. Après quelques minutes de réconfort, je reçus l’ordre de me de me placer face à lui, à genoux.

Me voici face à lui, agenouillée sur le petit coussin qu’il a prévu pour mon confort. Je sais bien évidemment que je vais me faire sermonner, que je serais ensuite punie. Je le mérite, je le sais, mais ne suis peut-être pas encore prête à l’assumer.

« Tes mains, dans ton dos. »

Il était là, devant moi, assis sur un fauteuil, mon visage était à la hauteur du sien. Nos regards s’accrochèrent et un long interrogatoire commença. J’étais en train de vivre un sacré sermon. D’une voix ferme je l’entendis m’ordonner de baisser les yeux. Je pris une longue inspiration mais fus rappelée à l’ordre immédiatement : une première gifle s’abattit sur ma joue. Je savais qu’il attendait une obéissance exemplaire dans ce type de moment mais je préférais le chercher un peu. Je me dis parfois que ma mémoire efface vraiment certaines conséquences bien trop rapidement… Je jouais un peu avec sa patience, je le savais, mais ce bisou volé était de trop. Il se releva instantanément, m’attrapa par l’oreille, m’imposa de rester à genoux. Je le suivais, je n’avais pas d’autre choix, je tenais à mon oreille. Un petit commentaire pour lui faire ralentir le pas n’eut pas vraiment l’effet désiré, ce fut même plutôt le contraire (il y a vraiment des trucs que je ne comprends pas parfois…).

Une fois arrivée dans la chambre, ravie d’avoir retrouvé mon oreille, je fus installée au fond de la pièce,qu’il quitta quelques secondes. N’ayant reçu aucun ordre, je me relevai, posai mes mains sur mes fesses ; j’adore en ressentir la chaleur quand elles sont tout juste chaudes et je n’avais pas encore eu le temps de poser mes mains dessus depuis que j’avais quitté ses genoux. Mais voilà qu’il revint :

« A genoux, face au mur, mains sur la tête. »

Je pris la position, baissai la tête, le regard vers le sol. Il me mit un bandeau sur les yeux et me chuchota à l’oreille : « Ne bouge pas, je reviens. »

Je l’entendis quitter la pièce ; ses pas se faisaient de plus en plus lointain.

Quelques minutes plus tard, il était de nouveau là, juste derrière moi. Je sentis quelques secondes après ce petit chatouillement (que je connaissais si bien) qui descendait le long de ma nuque, de mon dos ; des frissons envahirent mon corps entièrement nu. Je le savais, il tenait sa cravache de dressage. Il savait très bien que je redoutais cet instrument.

« Redresse toi, tu vas recevoir cinq coups, puis nous reprendrons notre discussion. »

Je sentis sa main glisser le long de mon intimité, sa bouche parcourir mon cou, se poser le long de mon oreille pour me chuchoter :

« Je vois que Mademoiselle y prend du plaisir ».

Puis s’éloigna en m’ordonnant de compter chaque coup à haute et audible voix.

Il était prêt, juste à côté de moi. Je distinguais parfaitement le bruit de sa cravache qui retentissait dans la pièce. Il s’arrêtait pour la placer le long de mes fesses. J’attendais patiemment, sans protester, que le premier coup tombe, mais non, il comptait me faire patienter en relevant l’instrument, puis le replaçant…

Sans que je m’y attende, le premier coup s’abattit ; cette douleur indescriptible m’envahit, ses picotements qui se diffusaient quelques instants après le coup.

« Un. »

Il prit le temps de laisser chaque coup se diffuser, de me rappeler que mon comportement n’était pas celui qu’il attendait de moi, que je devais lui obéir sans mot dire. Une fois le cinquième coup assené, et les quelques secondes nécessaires pour permettre à la douleur de ce dernier coup de se diffuser, toujours aussi lentement (c’est cette intensité, cette morsure qui me fait craindre toutes les situations où Monsieur se retrouve avec un tel jouet dans les mains) il dit :

« Reprenons. En position ! »

Immédiatement je pris position, face à lui, à genoux, les mains dans le dos, la tête haute et les yeux fixés vers le sol. J’étais là, prête à lui obéir. Je savais que j’allais être tancée. Qu’il allait falloir que je fasse preuve d’humilité si je ne voulais pas aggraver de nouveau la situation…

Tout y passait : les dernières insolences, les manquements aux règles fixées, les dernières punitions qui nécessitaient ma venue… Il était en train de me faire vivre le sermon de ma vie, sans concession. Je ne pus éviter quelques gifles bien cinglantes, mais l’effet désiré était bien là : j’étais devant lui, honteuse, humiliée, entièrement soumise à son courroux…

Contrairement au premier essai, j’étais maintenant beaucoup plus obéissante. Je savais que la cravache de dressage n’était pas loin, qu’il serait même capable de passer à la gamme du dessus. Il n’y avait pas que me fesses qui étaient d’un rouge écarlate, la couleur avait aussi rejoint mes joues. Il était maintenant temps que nous passions à l’épreuve suivante.

« Je vais te mettre en condition. Bientôt tu seras en train de me supplier. Tu aurais dû être obéissance à la première demande, tu vas le regretter. »

Il m’embrassa avant de me dire qu’il attendait que je sois bien plus obéissante. Qu’il avait les moyens adéquats pour me faire obéir, que j’allais le sentir et maintenant. Il prit soin d’enlever mon bandeau :

« Je veux voir tes yeux, que tu puisses me voir, me supplier. Retourne-toi. »

Il sortit de la pièce quelques minutes, je le vis se de diriger vers la cuisine avant de ne plus le voir, d’entendre uniquement ces quelques bruits. J’avais une vague idée de ce qui risquait de m’arriver…

Je le vis revenir avec un petit sachet qui contenait deux racines de gingembre. Il connait parfaitement mes réactions… Il avait entièrement raison, j’allais vivre un moment brûlant. Il savait très bien qu’en moins de cinq minutes, je serais à ses pieds, le suppliant le plus sincèrement possible… Moi aussi, je le savais…

Il m’ordonna de m’installer à genoux, jambes écartées sur un fauteuil, en accentuant ma cambrure au maximum,. J’étais à sa merci. La deuxième racine, c’était le côté dissuasif, il savait bien que je lui demanderais pourquoi deux… Sa réponse a été immédiate : il allait falloir coopérer si je ne voulais pas revivre ce moment au cours de la soirée…

« Cette fois tu le garderas pendant vingt minutes »

Je sens cette pointe de fraicheur entrer en moi (oui, c’est froid au début, je vous l’assure). Il fait de petits cercles, histoire que je sois bien imprégnée… La fraicheur se transforme très rapidement en chaleur, qui commence à se répandre, de plus en plus nettement. Les premiers mouvements lui indiquent le début des effets. Il en profite pour me fouetter avec un gentil martinet, ce qui a tout de même tendance à provoquer quelques contractions qui n’arrangent pas les effets du gingembre. Il veille avec sa cravache, la courte, à ce que je ne bouge pas trop. Après une petite dizaine de minutes, de nombreux gémissements, je lui adressais des supplications parmi les plus sincères que j’aie jamais prononcées.

Il m’imposa une nouvelle épreuve : nous n’irions pas au bout des vingt minutes imposées si j’étais capable de résister sans un mot, sans un gémissement, tout en gardant la position imposée. C’est ainsi que je vécus deux longues minutes, à quatre pattes, cambrée au maximum. Comme si la situation n’était déjà pas assez difficile, il était là, en train de jouer avec ce doigt, que je sentais bouger en moi… Puis il se plaça devant moi, me regarda bouillir de l’intérieur, tout en respectant les consignes qui m’avaient été données. Je me vis rappeler à l’ordre deux fois, sa cravache n’étant jamais bien loin, pour quelques mouvements. Je n’avais pourtant pas bougé… bon, juste quelques dandinements. Il prit soin de me préparer pour la suite. Je ne pensais même pas à la suite : ne pas bouger, ne pas gémir me demandait déjà tant d’efforts. Enfin, ce fut terminé. Bon, je n’avais toujours pas atteint les vingt minutes voulues… mais les deux minutes en silence, si.

Après avoir enlevé cette racine et eu droit à un petit moment de réconfort, je reçus l’ordre de m’installer sur le lit, les bras et jambes en croix, écartés au maximum. Deux coussins avaient été placés sous mes fesses. Je pouvais apercevoir sa petite (enfin pas si petite que ça) collection de martinets du coin de l’œil, mon regard n’arrivait plus à les quitter… Une longue et cuisante fouettée venait de commencer. Je devais compter les coups, dont l’intensité, le rythme variaient. J’étais là, allongée sur le lit, mon intimité exposée à sa vue, sans pouvoir me débattre, ni même me protéger. Ma respiration se faisait de plus en plus sonore et rapide. Je sentais la cadence des lanières s’accélérer, j’avais perdu le fil, je ne pouvais plus compter.

Il continua encore quelques instants, avant de me libérer de mes liens et me laisser reprendre mes esprits… Puis, délicatement, m’embrassa dans le cou en me glissant suavement à l’oreille que j’étais pardonnée…

24 commentaires

  1. Merci à tous les trois ? @pangolin12 @francois-fabien @jerom59300

Répondre

PHP Code Snippets Powered By : XYZScripts.com