Une fine lame

Une fine lame

Il est 17h30, et le gymnase est surchauffé. La jeune athlète est noyée dans la transpiration sous son masque, et la sueur dégouline sur ses paupières alors que son adversaire vient de la toucher, égalisant à 13 partout. L’arbitre lève le bras, signalant l’arrêt de l’assaut, les trois dernières minutes étant écoulées. Il faut donc se soumettre à la mort subite. L’arbitre lance comme à l’accoutumée son crayon en l’air, et celui-ci retombe face à son adversaire. Si elle ne touche pas dans la minute suivante, elle sera éliminée par cette petite pétasse qu’elle déteste, et sera privée de la finale qui lui tendait les bras… Elle va la tuer c’est sûr, se dit elle, remettant en place son masque sur ses cheveux trempés et son visage dégoulinant, ayant profité de ces quelques instants d’arrêt pour tenter de reprendre son souffle et son équilibre mental.

L’arbitre prononce le « Êtes-vous prêtes ? En garde…Allez ! » traditionnel. Il faut qu’elle touche ! Il le faut ! Elle esquive, évite la lame de l’adversaire, recule de deux pas pour pouvoir se fendre et la toucher au pied, rate la cible de quelques millimètres, et la garce en face la touche sur la coquille. Touche valable. C’est fini, elle a perdu… Alors que son adversaire crie de toutes ses cordes vocales pour saluer sa victoire, elle arrache son masque, le jette à terre de rage et, malgré tout, puisque c’est la loi de l’escrime, se courbe en avant pour saluer la victorieuse d’une poignée de main molle après le salut à l’épée, remerciant également l’arbitre. Comme une furie, elle signe la feuille de match, et, après avoir ramassé son masque jeté à terre et ses affaires, elle s’enfuit vers le vestiaire, apercevant dans le fond du gymnase son Maître d’armes occupé à arbitrer l’autre demi-finale.

Quelques instants plus tard, elle est assise dans le vestiaire. Elle a dégrafé une partie de sa cuirasse. Elle est en larmes, furieuse d’avoir été battue, surtout par la fille qu’elle déteste le plus dans le circuit et qui n’aurait jamais dû gagner. C’est ce qu’elle explique à sa copine de club, qui tente de la consoler, lui expliquant que ce n’est qu’un petit challenge, et que l’essentiel, c’est la semaine prochaine pour les championnats de France. C’est à ce moment que son Maître d’armes pénètre dans le vestiaire…

Après un instant de silence où il toise les deux jeunes femmes, il vient s’assoir sur le banc en face et émet un long soupir

« Alors tu es fière de toi ? Perdre ainsi en demie… tu trouves ça normal ? »

Aucun son ne sort de la gorge nouée de son élève.

Après un long silence lourd, il reprend, s’adressant à la copine de club :

« Tu devrais aller voir la finale toi, et nous laisser seuls. Nous avons à parler. »

Sans un mot, la fille se lève et s’en va. Le Maître d’armes se lève lui aussi, se dirigeant vers la porte dont il ferme le verrou. Un tour, deux tours. Il se retourne ensuite et regarde son élève. Elle a la tête basse, ses yeux fixant le sol entre ses chaussures, n’osant affronter son regard.

« J’étais un peu loin, mais j’ai tout vu… Tu te prends cinq touches identiques… Tes fentes étaient nulles, et tes esquives molles… Tu as perdu et c’est tout ce que tu méritais sur cet assaut. Tu devrais avoir honte, après tout ce que je t’ai expliqué la semaine dernière pendant les leçons que je t’ai données. Tu n’en as jamais tenu compte. »

La fille, défaite, retrouve un minimum de vigueur.

« Oui, je sais, vous avez raison, mais, j’ai fait ce que j’ai pu et…

– Je ne veux pas le savoir ! Tu as été nulle sur ce match ! Je suis furieux contre toi. Tu abîmes l’image du club ! »

De nouveau, un silence lourd et gluant s’établit dans le vestiaire…

Le Maître d’armes fait quelques pas, ouvre un placard et choisit calmement une lame de sabre libre de sa coquille puis s’adresse à la fille.

« Lève-toi ! Tu sais ce que tu mérites… »

Manifestement, elle le sait. Sans un mot, elle se lève à son tour, lui adressant cependant un regard suppliant. Sans un mot, elle dégrafe son pantalon blanc le laissant tomber sur ses chevilles.

« Mets-toi face à la porte de ton placard. Baisse ta culotte et attrape le haut de la porte. »

Toujours en silence, sachant qu’elle a mérité la punition, la fille s’exécute. Elle se place face à la porte du placard qui lui est réservé dans ce vestiaire, baisse sa culotte au niveau des genoux, puis agrippe de ses deux mains le haut de la porte. Sa peau est luisante de transpiration, en raison de l’effort physique qu’elle vient de fournir dans la demi-heure précédente, mais aussi de la peur qui la tenaille avant de recevoir les coups qu’elle sait avoir mérités.

Dans le lointain, on entend les clameurs du public qui commence à regarder la finale qu’elle aurait dû jouer…R ien que ces bruits lui font monter les larmes aux yeux…Elle entend quelques menus bruits annonçant la présence de son Maître, pas seulement d’armes, juste derrière elle…

« Je pense que dix coups sont le minimum que tu mérites… »

Elle sait qu’elle n’a plus droit à la parole ; elle se tait donc.

« Prête ? En garde… Allez ! »

Et vlan ! Elle reçoit la première cinglée. La lame de sabre métallique et quadrangulaire s’abat en travers de ses fesses après un court sifflement. Ses mains se crispent sur l’arête de la porte de son placard, et elle se mord les lèvres pour ne pas crier… Son corps, fatigué par la compétition qu’elle vient de perdre, était douloureux en totalité, mais cette douleur violente et crue est cruelle.
Elle n’a pas l’heur de réfléchir aux détails, mais le Maître d’armes a consciencieusement choisi une lame de sabre, plus fine, moins lourde et surtout plus souple qu’une lame d’épée ou de fleuret. La tige de métal de 88 cm s’élève pour la deuxième fois au bout de son bras, et vient frapper le fessier musclé de la jeune femme. Les muscles se contractent violemment sous le choc, tout autant que ceux des bras lui permettant de s’agripper au haut de la porte, et elle rejette violemment la tête en arrière au moment de l’impact, creusant ses reins… La sueur dégouline le long de sa colonne vertébrale, détrempant la lourde cuirasse couvrant encore son torse…

Les coups suivants sont assénés sans pitié ni répit, calmement rythmés par son pro…fesseur. Il est peut être encore plus furieux qu’elle de cette défaite, et a vraiment envie et besoin de la punir.

La lame métallique s’abat régulièrement sur les fesses de la sportive, y laissant à chaque fois une large trace rougeâtre qui passera très bientôt au violacé. Comme il est très en colère contre elle, les coups sont de plus en plus violents, et aux deux tiers de la punition, elle ne peut retenir ses cris, courbant son corps à chaque assaut de la lame métallique qui cingle son cul. Heureusement, ou malheureusement (chacun choisira son interprétation) les cris de la foule regardant la finale couvrent les hurlements de la jeune femme lors des trois derniers coups, appliqués savamment, et même une personne qui serait passée à proximité de la porte du vestiaire n’aurait pu les entendre…

La punition est finie. La fille à lâché le haut de la porte de son placard. Elle est agenouillée devant, et de lourds sanglots accompagnent ses larmes, qui inondent ses yeux bleus et ses joues. Le Maître d’armes s’approche lentement du corps de son élève, et très délicatement, suit de la tête de pointe une des trainées rouge vif barrant son cul… Le contact froid du métal la fait frissonner, agitant encore un peu plus son corps qui tressaille sous ses larmes. Puis, il pose calmement l’objet punitif contre une porte, observant longuement le cul strié de son élève…

« Maintenant tu ranges le matériel, tu vas prendre ta douche et tu rentres chez toi… C’est ce que tu as de mieux à faire… Je vais voir la fin de la finale que tu aurais dû gagner et nous reparlerons de tout ça plus tard. »

Elle reste accroupie un long moment après avoir entendu le verrou cliqueter, la porte s’ouvrir puis se refermer… Toute à sa douleur et à son humiliation, elle ne pense pas une seconde que n’importe qui pourrait rentrer et la voir ainsi… Tout le monde est de toute façon trop occupé à suivre le match qui se déroule à quelques mètres seulement de là.

Tout en reniflant, épongeant la sueur de son visage sur la manche de sa cuirasse, elle finit par se relever. Elle se débarrasse de son pantalon et de sa culotte, les posant à terre, puis regarde un instant la lame de sabre qui l’a meurtrie, avant de la ranger consciencieusement dans le placard. Elle ôte le reste de ses vêtements, la cuirasse, la sous-cuirasse, les coquilles protégeant ses seins, son soutien gorge, jetant tout ça en vrac dans son placard de vestiaire, attrape ses vêtements et sa serviette et fait douloureusement quelques pas vers la douche. Son cul est en feu, tous ses muscles endoloris, non seulement par la compétition qu’elle vient de perdre, mais surtout par la tension que chacun d’entre eux vient de subir à chaque coup porté sur ses fesses… Avant de rentrer dans la cabine de douche, elle passe sa main sur son cul, pouvant suivre du bout des doigts les traces boursouflées laissées par la lame de métal qui l’a zébrée.

Après avoir fermé à clé la salle de douche, elle reste devant la cabine un moment, faisant couler l’eau, la tâtant du bout des doigts espérant une température douce qui calmerait quelque peu le feu qui tenaille son cul. Son estomac est noué, sa tête est en vrac. Pendant ces instants, elle regarde son corps nu et toujours luisant de sueur dans le miroir situé face à la cabine de douche. Elle sait qu’elle est une jolie fille, brune au regard d’un bleu profond, et que son corps svelte de jeune sportive attire bien des garçons. Elle regrette ses seins un peu petits, mais son cul ferme et ses longues jambes parfaitement galbées par ce sport d’adresse sont habituellement à son goût. Son ventre plat surmontant son pubis où ne s’éparpillent que quelques poils parfaitement ordonnés et entretenus régulièrement. Elle sait qu’ils servent souvent de fantasme masturbatoire aux jeunes escrimeurs du club, et peut-être même aux jeunes escrimeuses qui partagent le vestiaire avec elle. Mais aujourd’hui, à cet instant, non, vraiment, elle ne s’aime pas…

Elle détourne la tête et s’enfonce dans la cabine, claquant la porte derrière elle, proposant son cul rougeoyant au jet d’eau tiède. Le contact des premières gouttes lui arrache un cri puis, respirant profondément, elle se maîtrise et se laisse aller à cette pluie douce qui sera bénéfique à tout son corps. Enfin, elle commence à se détendre, augmentant progressivement la température de l’eau, attrape le gel douche et en enduit sa peau… Alors qu’elle caresse ses seins, elle en sent les pointes se dresser sous ses doigts, et la chaleur brutale qui irradiait ses fesses se déplace vers d’autres zones. La tension a été trop forte dans les moments précédents et, sans aucune hésitation, ses doigts glissent entre ses cuisses pour une caresse appuyée et profonde… En quelques secondes, l’épaule appuyée contre le carrelage de la cabine de douche, les cuisses resserrées au maximum emprisonnant sa main, la tête renversée en arrière et inondée d’eau chaude, les yeux fermés, elle jouit brutalement, violemment, oubliant enfin quelques secondes la douleur de son cul et la défaite doublement cuisante.

Quelques minutes plus tard, rhabillée, son sac de sport jeté dans le coffre, elle s’assoit péniblement sur le siège de sa Twingo. Heureusement, son domicile n’est qu’à quelques kilomètres du gymnase, car elle se dandine en permanence sur le siège, cherchant vainement une position la moins douloureuse possible pour conduire.

Arrivée chez elle, elle parvient à se détendre un peu. La journée a été rude et elle retrouve enfin un peu de calme, allongée nue sur son lit… à plat ventre, forcément. Elle a fermé les volets de sa chambre, laissé allumée la petite lampe de chevet, qui diffuse une très douce lumière, mis un CD de musique douce dans le radio réveil, celle dont elle sait qu’il raffole, le trio Esperanza et ses rythmes langoureusement brésiliens. La tête enfouie dans le creux de son bras replié, elle retrouve enfin un peu de calme. Elle a passé quelques instants à observer ses fesses dans le miroir mural de la chambre avant de se coucher. Ce salaud ne l’a pas ratée ! Son cul est zébré de boursouflures rouge violacé et elle a pris quinze secondes pour les compter… Dans le contexte de la punition, la douleur et l’humiliation aidant, elle n’avait pas fait le décompte, mais il y en a bien dix, certaines se croisant dans un entrelacs que, dans d’autres circonstances, elle aurait aimé non seulement approfondir mais peut être multiplier… mais aujourd’hui elle a trop honte d’elle-même.

Petit à petit, elle sombre dans une douce torpeur, et elle est presqu’endormie lorsqu’enfin elle entend le cliquetis de la porte d’entrée. Son rythme cardiaque s’accélère d’un coup, mais elle reste les yeux fermés, la tête dans son bras… Son corps s’est cependant retendu, et son esprit se remet en connexion directe avec ses fesses endolories lorsque la porte de sa chambre s’ouvre… Non, elle n’ouvrira pas les yeux… enfin pas tout de suite… Les oreilles aux aguets, elle analyse les menus bruits lui parvenant : les chaussures qui tombent sur le sol, le bruissements des vêtements enlevés et jetés à terre, le petit clac du tube de pommade apaisante posé sur la table de chevet… puis le surpoids d’un corps qui s’assied sur le bord du lit… Son souffle s’est nettement accentué depuis quelques instants, surtout lorsque, les yeux toujours fermés, elle identifie le chuintement humide d’une pommade que l’on étend sur la paume des mains… Le plus délicatement possible, l’homme qui vient de pénétrer dans la chambre pose ses mains enduites du baume calmant sur le bas de ses fesses. Le contact est froid. Malgré la chaleur des mains de l’homme, et elle ne peut s’empêcher de cambrer les reins, offrant au regard de celui-ci un fessier encore plus rebondi. Enfin, un soupir d’aise s’évade de sa gorge alors qu’il commence à masser tendrement les globes qu’il a martyrisé un long moment auparavant. Elle ouvre un œil, et dans un souffle, elle dit à son Maître d’armes, mais aussi amant depuis trois ans « Tu as été long à venir… »

Il ne répond pas, ne relevant même pas cet embryon de reproche, tout occupé qu’il est à masser cette peau qui se tend vers ses mains et qui commence à onduler sous ses caresses, surtout quand, par petits arrondis de plus en plus étroits, il s’approche du point central et écarte progressivement les lobes musculeux. Quelques instants plus tard, elle a refermé les yeux et attend avec impatience, le souffle déjà court, que les deux pouces luisant de pommade de son amant s’enfoncent dans son anus… Il retarde cet instant au maximum, reprenant son massage relaxant qui s’étend de bas en haut, du milieu des cuisses qu’elle a naturellement écartées jusqu’au creux des reins. Le CD, arrivé au bout est reparti du début. Les voix suaves et envoûtantes des trois filles composant le trio Esperanza rythment les caresses, qui se font maintenant plus précises. Les deux pouces de l’homme sont posées au bord de l’anneau musculeux de l’anus, les autres doigts bien plaqués sur la chair interne des fesses qui sont écartées à n’en plus pouvoir… Après quelques petits cercles agaçant l’entrée de l’orifice, c’est sans aucune peine qu’il y enfonce ses deux gros doigts, cette irruption étant enfin accueillie par un vrai râle de plaisir de la fille, qui se redresse d’un seul coup sur ses coudes, se cambrant au maximum pour approfondir la pénétration, ses petits seins aux pointes dardées se libérant enfin du lit…

Quelques minutes plus tard, c’est une autre excroissance de chair, dure et brûlante, qui prendra place dans le cul de la fille, alors que les mains luisantes de pommade gluante agaceront les petits seins de son élève et que des lèvres mordantes se planteront dans son cou. Il n’aura alors plus aucune récrimination contre quelque fente que ce soit, lorsqu’une de ses mains ira se perdre au fond de celle qui le fait jouir depuis de si longs mois, dérapant dans les replis détrempé de cette fente à la recherche du petit bouton qu’il stimulera comme il faut pour qu’ils puissent jouir ensemble, presqu’au même moment.

7 commentaires

  1. Chouette récit 🙂

  2. Oui chouette récit est très original.
    L’escrime je n’y avais jamais pensé., et encore moins le sabre pour donner la fessée!
    Mais à la réflexion j’imagine que c’est un milieu propice à la fessée. L’escrime c’est l’élégance, l’excellence, la tradition, l’allure, le port de tête haut, le coté aristocrate … et la discipline bien sur, comme en équitation ou en danse classique!

  3. C’est un milieu que j’ai beaucoup fréquenté et que je connais bien. Comme dans tous les sports, certains entraîneurs utilisent parfois des moyens non prévus dans les manuels pour faire progresser leurs élèves (comme à l’école en fait….aucune allusion à qui que ce soit traînant par ici!), mais je ne pense pas qu’une “leçon” donnée à la lame de sabre par un Maître d’armes soit vraiment possible en réalité….les traces doivent être terribles et la douleur insupportable….Ceci n’est que le fruit de mon imagination perverse et déjantée! Mais comme ça semble vous plaire….

  4. J’ajoute juste, pour répondre à Bertrand, que je ne connais pas du tout le milieu de l’équitation, n’ayant aucune passion pour les bourrins, sauf que….que je me promène parfois dans un haras et que je vois toutes ces sangles et lanières de cuir, je me sens quelque peu ému….peut être quelqu’un pourrait il ou elle nous faire part d’une histoire sur ce sujet, vécue ou inventée?

  5. Superbe

  6. Je ne j’amais essayé la lame de sabre. Mais pourquoi pas. Par contre il doit falloir faire attention de ne pas couper la peau. Le récit est très érotique.

  7. J’avais un prof de judo qui me punissait régulièrement…car j’étais une élève indisciplinée qui savait très bien ce qu’elle risquait…il fut mon premier fesseur.

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